Plus d'un tiers du mois est passé. En parallèle, nous sommes au deuxième trimestre 2021, au milieu de la troisième vague du coronavirus. Pour certains pays, il s'agit de la vague la plus forte. D'autre part, de nombreuses économies dans le monde se préparent à une ouverture rapide au fur et à mesure que le déploiement des vaccins progresse. Dans le même temps, si l'on regarde les statistiques des dernières décennies, il s'avère que le mois d'avril est un très bon mois en termes de rendement des actions. L'histoire se répétera-t-elle cette année ?
Plusieurs facteurs soutiennent ce scénario. Tout d'abord, nous entamons un nouveau trimestre, et le précédent a entraîné une correction assez importante à la fin du mois dernier. Deuxièmement, le début du nouveau trimestre est lié à la publication des résultats financiers, qui, compte tenu des attentes modérées, peuvent provoquer une réaction positive sur les marchés boursiers. La réouverture des économies est également très positive pour les entreprises individuelles qui ont été fermées pendant des mois.C'est le cas aux États-Unis, où les deux derniers mois ont été très positifs en termes de croissance de l'emploi. Enfin, les statistiques montrent qu'avril est l'un des meilleurs mois à Wall Street. Si l'on examine les rendements sur 100, 50 et 20 ans, on constate que l'indice Dow Jones a enregistré un rendement moyen supérieur à 2 % dans presque tous les cas. Si l'on examine les données des 20 dernières années, on constate que ces rendements ont atteint près de 3 % et concernent plus de 80 % des cas.
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Le mois d'avril est généralement un très bon mois en termes de saisonnalité. Source : Bespoke Investment Group, Seeking Alpha
Il est intéressant de noter que le seul mois qui peut rivaliser avec le mois d'avril en termes d'excellentes statistiques est le mois de novembre. Enfin, il convient de mentionner un événement exceptionnel : la distribution d'une énorme quantité de liquidités provenant des réserves du département du Trésor. Non seulement ces mesures pourraient accroître les réserves du système bancaire, ce qui pourrait entraîner une augmentation des prêts et des investissements, mais elles pourraient également déclencher une activité supplémentaire de la Fed, comme ce fut le cas l'année précédente. La réduction massive du compte principal du Trésor pour les dépenses fédérales a été "couverte" par un programme géant d'achat d'actifs lancé par la Fed l'année dernière.
L'énorme prélèvement sur le compte du Trésor a été amorcé. On constate que la récente accélération aurait pu contribuer à un ralentissement de la croissance des rendements obligataires ou à un rebond du marché boursier.Toutefois, ce compte sera réduit à 500 milliards de dollars d'ici juin. Par conséquent, il n'y aura pas de pénurie de liquidités jusqu'à cette date. La seule question est de savoir ce qui se passera ensuite. Source : Fed St. Louis
Par conséquent, les indices boursiers pourraient à nouveau atteindre de nouveaux sommets historiques. Cela pourrait s'appliquer non seulement à Wall Street mais aussi à l'Europe. Néanmoins, il existe toujours des risques liés aux craintes d'une bulle financière, même si le sentiment positif de reprise devrait prévaloir.
Les marchés boursiers ont retrouvé de la vigueur depuis début avril. Néanmoins, les valeurs technologiques restent à la traîne et les derniers records du Nasdaq sont relativement "anciens". L'indice atteindra-t-il de nouveaux records ? La configuration en épaule-tête-épaule inversée indique qu'une hausse potentielle vers 14 300 pts pourrait être à l'ordre du jour. Source : xStation5
Un sentiment positif et davantage de cash disponible sur le marché devraient affaiblir le dollar et faire baisser les rendements obligataires. Théoriquement, c'est une bonne nouvelle pour l'or, qui se trouve à un point clé. La récente tendance baissière se poursuivra-t-elle ou la correction à la hausse fera-t-elle revenir le cours dans la tendance haussière principale observée depuis 2015 ? Source : xStation5
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