Les cours du gaz naturel continuent de baisser

 

Alors que le pétrole brut est l'un des marchés les plus ternes en ce moment, avec un cours qui s'élève à plus de 40 dollars le baril tout en stagnant près de ses sommets pandémiques, le marché du gaz américain est quant à lui très animé. Nous avons récemment présenté la situation fondamentale et les facteurs météorologiques. Les températures restent relativement élevées, ce qui entraîne une très faible consommation de gaz pour cette période de l'année, et aboutit à une augmentation extrêmement importante des stocks !

 

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Les données d'aujourd'hui montrent que les stocks ont augmenté de 31 milliards de pieds cubes, avec une augmentation récente de 8 milliards. Malgré une période au cours de laquelle nous devrions déjà constater une baisse des stocks, on s'attendait à ce qu'ils augmentent de 15 milliards de pieds cubes. On peut donc constater que même avec une offre limitée (production plus faible et importations plus faibles), la demande ne peut pas faire face. En conséquence, les prix du gaz ont chuté de plus de 20 % par rapport au pic (même avec un double rollover positif). Sans le récent rollover, les cours du gaz se seraient négociés autour de 2,5 dollars par MMBTU.

 

 

 

 

Les stocks de gaz sont revenus à leurs récents sommets, bien qu'ils soient juste légèrement inférieurs à la fourchette des cinq dernières années. Toutefois, il apparaît qu'au cours de l'année dernière, les stocks de gaz ont baissé pendant plusieurs semaines au cours de la même période. Nous pouvons constater pour l'heure une augmentation des stocks. Source : EIA

 

 

 

Le prochain rollover aura lieu dans un mois. En théorie, le cours du prochain contrat est très proche de celui du contrat actuel, mais beaucoup de choses sont susceptibles de changer. La saisonnalité indique de nouvelles baisses jusqu'au milieu du mois prochain, c'est-à-dire à peu près jusqu'au prochain rollover. Le support clé le plus proche, outre le niveau 2,5, se situe dans la zone 2,4-2,45, près des creux de court-terme de début octobre. Le gaz reste fortement suracheté par les spéculateurs qui s'attendent toujours à ce que les conditions météorologiques se dégradent. Le mois de novembre ne représente que 18 % de la saison de chauffage, si bien que les possibilités sont encore nombreuses. Néanmoins, les facteurs fondamentaux indiquent une nouvelle poursuite des baisses, du moins à court terme. Source : xStation5

 

 

 

 

 

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