Les marchés sont haussiers ce matin grâce à l’intervention de Jerome Powell. Ce dernier s’est (une fois de plus) montré très accommodant. Les opérateurs ont désormais les yeux rivés sur la thématique commerciale sino-américaine, et ce, malgré le ralentissement de l’activité manufacturière en Chine. Concernant le calendrier économique du jour, nous prendrons connaissance des chiffres du chômage du mois de janvier en Allemagne et de la première estimation du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre (T4) en zone euro. Du côté des Etats-Unis, la séance sera animée par les inscriptions hebdomadaires au chômage de la semaine dernière, l’indice PMI Chicago du mois de janvier et les ventes de logements neufs du mois de novembre. Sur le front des entreprises, la saison des résultats se poursuivra ce jeudi avec les publications d’Amazon, Baker Hughes, ConocoPhilips, General Electric (GE), Mastercard, Symantec et d’Unilever. Décryptage.
Une Fed (très) accommodante !
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Les temps forts de ce jeudi :
- Les chiffres du chômage du mois de janvier en Allemagne à 9h55
- L’estimation préliminaire du produit intérieur brut (PIB) du T4 en zone euro à 11h00
- Le taux de chômage du mois de décembre en zone euro à 11h00
- Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis pour la semaine terminée au 25 janvier à 14h30
- L’indice PMI de Chicago du mois de janvier à 15h45
- Les ventes de logements neufs du mois de novembre aux Etats-Unis à 16h00
Sans surprise, la Réserve fédérale (Fed) a laissé sa politique monétaire inchangée. Ainsi, les taux directeurs (« Fed Funds ») continueront de fluctuer dans la fourchette 2,25 à 2,50 %. Par ailleurs, la Fed a indiqué mercredi que le cycle de resserrement monétaire pourrait prochainement s’achever. De plus, d’après les contrats à terme relatifs aux « Fed funds », les marchés n’anticipent pas de relèvement des taux pour cette année. Autre point de satisfaction pour les opérateurs, l’institution monétaire a ouvert la porte à un maintien de la taille de son bilan (4 047 milliards de dollars). Bien sûr, cette information a vocation à pénaliser le billet vert à moyen terme, d’autant que l’euro et la livre sterling évoluent déjà en tendance haussière sur le marché des changes.
Représentation technique du WTI, en D1
D’après l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les stocks de brut ont progressé de 919 000 barils à 445,94 millions de barils pour la semaine terminée au 25 janvier. En outre, les stocks d’essence ont diminué de 2,24 millions de barils à 257,38 millions, alors que le consensus anticipait une hausse de 1,9 million. Enfin, les réserves de produits distillés (fioul domestique) ont reculé de 1,2 million de barils à 141,27 millions. Globalement, ces données sont favorables à l’évolution des prix du pétrole à moyen terme, d’autant que le contrat WTI a terminé mercredi en hausse de 1,73 % à 54,23 dollars le baril. Enfin, sur le plan technique, la toile de fond corrobore les fondamentaux relatifs au WTI. Inutile de le dire, le marché plaide désormais en faveur des acheteurs.
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