Résumé quotidien : Le "sell-off" des techs a semé la panique sur les marchés

 

• Les actions européennes ont étendu leurs baisses de la veille
• Les indices américains s'effondrent dans le sillage des valeurs technologiques
• Le taux de chômage aux États-Unis chute plus que prévu

 

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Les actions européennes ont terminé la dernière session de la semaine en baisse, dans le sillage de Wall Street où la vente massive des valeurs technologiques s'est poursuivie. De plus, les récentes données de l'indice PMI ont dressé un tableau mitigé du secteur de la construction dans la zone euro. Les chiffres de l'Allemagne ont montré que le secteur de la construction s'est contracté pour le 6ème mois et que les commandes d'usines ont augmenté beaucoup moins que prévu, alors qu'en Italie, le secteur de la construction a augmenté pour le quatrième mois consécutif. Le nombre croissant de nouveaux cas de coronavirus a également pesé sur le sentiment du marché. L'Espagne a signalé 8 959 nouvelles infections et le Royaume-Uni a enregistré 1 940 nouveaux cas vendredi, le plus grand nombre depuis fin mai. Sur le plan politique, l'UE envisage de nouvelles sanctions contre la Russie suite à l'empoisonnement d'Alexei Navalny. Au cours de la session d'aujourd'hui, le DAX 30 a chuté de plus de 1 %, tandis que le CAC 40 et le FTSE 100 ont tous deux terminé en baisse de 0,9 %. Pour la semaine, le DAX a chuté de 1,8 %, le CAC 40 a baissé de 0,8 %, le FTSE 100 a perdu 2,8 %.
 

 

Les indices américains ont prolongé leurs baisses vendredi, le Nasdaq étant en voie d'enregistrer sa pire chute en deux jours depuis mars, alors que la vente des valeurs technologiques se poursuit. Aujourd'hui, nous avons appris que SoftBank aurait fait "bouger" l'indice Nasdaq. Le conglomérat financier japonais aurait acheté des options d'achat (call) dans un mouvement qui a alimenté le rallye nerveux des grandes valeurs technologiques, avant un fort recul jeudi. L'augmentation de la valeur des positions d'options d'achat, observée ces dernières semaines, a été un sujet très médiatisé et de nombreuses entreprises (comme Tesla ou Apple) ont bénéficié de ce fait d'un grand intérêt de la part des investisseurs, ce qui s'est soldé par une hausse du cours de leurs actions.
 

 

Les données mitigées du marché du travail américain ont également pesé sur le sentiment de marché. Le taux de chômage est tombé à 8,4 %, bien en deçà des attentes des analystes (9,8 %), tandis que l'économie a créé 1,371 million d'emplois, contre des prévisions de 1,4 million. Cependant, le nombre de personnes aux États-Unis qui ont perdu leur emploi de façon permanente a augmenté d'environ un demi-million pour atteindre 3,4 millions, le plus haut niveau depuis 2013. Wall Street devrait terminer la semaine en baisse après une hausse de près de 3 % la semaine précédente. Les marchés américains seront fermés lundi pour la fête du travail.
 

 

 

Le pétrole se négocie à la baisse aujourd'hui. Les contrats à terme du Brent ont chuté de plus de 3,5 %, tandis que le WTI a plongé de plus de 4 %, dans un contexte de dollar fort et d'offre excédentaire. Pour la semaine, le WTI et le Brent sont en voie d'enregistrer leur plus forte baisse hebdomadaire depuis le mois de juin. Les métaux précieux restent relativement stables par rapport aux autres marchés. Le cours de l'or a chuté de 0,3 % et a atteint son plus bas niveau depuis plus d'une semaine, à savoir 1 916 dollars l'once. Les cours des contrats à terme sur l'argent se sont retournés et se négocient en baisse de 0,43 %.

 

NZDUSD - la paire a récemment cassé en dessous et a de nouveau testé le support principal à 0,6714. Si les tendances baissières devaient prévaloir, le prochain support à 0,6603 pourrait intervenir. Ce niveau est en outre renforcé par la MM50 (ligne verte). Source:xStation5

 

 

 

 

 

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