Or (GOLD)
- L'or a bondi suite aux données sur l'IPC de la semaine dernière et, si les gains d'aujourd'hui se maintiennent jusqu'à la fin de la journée, il pourrait enregistrer la clôture la plus élevée de son histoire.
- L'inflation américaine mesurée par l'IPC a ralenti de 3,3 % à 3,0 % en glissement annuel en juin (contre une prévision de 3,1 % en glissement annuel), tandis que l'IPC de base a également ralenti de 3,4 % à 3,3 % en glissement annuel (contre une prévision de 3,4 % en glissement annuel).
- La publication de l'IPC combinée aux témoignages semestriels de Powell devant le Congrès, au cours desquels il a adopté un ton plus accommodant, a entraîné une forte augmentation des paris “dovish” sur la Fed sur les marchés.
- Bien que la Fed ne soit toujours pas attendue pour baisser les taux en juillet, les marchés monétaires intègrent désormais pleinement une première baisse des taux lors de la réunion de septembre.
- Les marchés monétaires sont partagés entre 2 et 3 baisses cette année, avec une série récente de publications de données accommodantes et de commentaires de Powell rapprochant les anticipations du marché de 3 baisses (en septembre, novembre et décembre).
- Actuellement, les marchés monétaires intègrent une baisse de 68 points de base d'ici fin 2024.
- Les probabilités accrues d'un assouplissement plus rapide et plus fort de la Fed se reflètent également sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à 2 ans passant sous la barre des 4,00 % pour la première fois cette année.
- La tentative d'assassinat ratée contre Donald Trump n'a pas provoqué de mouvement majeur sur l'or. Cela est probablement dû au fait qu'elle s'est produite en dehors des heures de marché.
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Source: Bloomberg Finance LP
L'or se dirige vers la clôture quotidienne la plus élevée de son histoire à mesure que les paris dovish sur la Fed se renforcent. La matière première se négocie également autour de 0,4 % en dessous de son plus haut historique intraday. Source : xStation5
Pétrole (OIL, OIL.WTI)
- Le pétrole poursuit sa série de baisses pour le troisième jour consécutif, dans un contexte de renforcement du dollar et de perspectives macroéconomiques plus faibles.
- Les données décevantes du PIB du deuxième trimestre 2024 en provenance de Chine suscitent des inquiétudes quant à l'état de la deuxième plus grande économie mondiale et ses implications pour la croissance de la demande de pétrole.
- L'économie chinoise a progressé de 0,7 % en glissement trimestriel au cours de la période d'avril à juin 2024 (contre une prévision de 1,1 % en glissement trimestriel), marquant le rythme le plus lent de croissance trimestrielle depuis le deuxième trimestre 2023.
- De plus, les données chinoises sur les ventes au détail pour juin ont montré un ralentissement de 3,7 % à 2,0 % en glissement annuel (contre une prévision de 3,4 % en glissement annuel), le chiffre le plus faible depuis décembre 2022. Cela montre que les efforts des autorités chinoises pour stimuler la demande intérieure ne portent pas leurs fruits.
- La demande en provenance de Chine ainsi que la performance du dollar sont des facteurs clés pour le pétrole à l'heure actuelle.
- Les autorités chinoises se réunissent cette semaine pour la troisième session du Plénum, au cours de laquelle seront définies les politiques économiques pour les années à venir. Si de nouvelles mesures de relance sont annoncées, les prix du pétrole pourraient bénéficier d'un soutien.
- Les marchés deviennent de plus en plus confiants quant au fait que la Fed commencera à baisser les taux ce trimestre, ce qui devrait affaiblir le dollar et pourrait, à son tour, soutenir les prix du pétrole.
- Selon un rapport de Bloomberg, le traitement quotidien du pétrole russe a atteint en moyenne 5,47 millions de barils au cours des dix premiers jours de juillet, le niveau le plus élevé en six mois.
Le ralentissement de la croissance économique chinoise exerce une pression sur les prix du pétrole, le WTI atteignant son plus bas niveau en près d'un mois. Le prix teste actuellement la zone de support marquée par le retracement de 38,2 % du mouvement ascendant entamé en décembre 2023. Source : xStation5
Blé (WHEAT)
- Les prix du blé aux États-Unis ont chuté au plus bas depuis la mi-mars 2024 cette semaine.
- Le dernier élan baissier sur le marché du blé survient alors que les preuves d'un approvisionnement mondial abondant de céréales s'accumulent.
- Selon les dernières estimations du Département américain de l'agriculture (USDA), la récolte de blé aux États-Unis cette année sera la plus importante depuis 8 ans, dépassant les 2 milliards de boisseaux.
- Les analystes tablaient sur une récolte américaine d'environ 1,9 milliard de boisseaux cette année.
- Selon les estimations de l'USDA, les stocks mondiaux de blé devraient atteindre 257 millions de tonnes métriques, tandis que la plus haute estimation d'analyste dans l'enquête Bloomberg appelait à des stocks de 254,4 millions de tonnes métriques.
- Les prévisions météorologiques améliorées pour les États-Unis pour les deux prochaines semaines exercent également une pression sur les prix des céréales.
- Le rapport de l'USDA publié ce lundi (pour la semaine se terminant le 12 juillet 2024) a montré une amélioration des conditions du blé de printemps, passant de 75 % à 77 %, ainsi qu'une amélioration des conditions du blé d'hiver, passant de 63 % à 71 %.
- Les prévisions de récolte de blé russes pour cette année ont également été revues à la hausse. IKAR a déclaré que la récolte est désormais attendue à 83,2 millions de tonnes, contre une prévision précédente de 82 millions de tonnes.
- Les mêmes facteurs qui poussent les prix du blé à la baisse s'appliquent également aux autres céréales. L'indice des céréales Bloomberg, qui inclut également le maïs et le soja, a atteint son plus bas niveau depuis 2020.
Source: Bloomberg Finance LP
Le blé chute au plus bas depuis la mi-mars 2024 à mesure que les preuves d'un approvisionnement mondial abondant s'accumulent. Une chute en dessous de la zone de support de 530 pousserait le prix à des niveaux non vus depuis août 2020. Source : xStation5
Sucre (SUGAR)
- Le prix du sucre a chuté de plus de 7 % par rapport à son pic local de début juillet.
- Unica a rapporté la semaine dernière que la production brésilienne de sucre au cours de l'exercice 2024/25 jusqu'en juin était en hausse de 15,7 % en glissement annuel.
- De plus, la part de la canne à sucre broyée pour le sucre au Brésil est passée à 48,7 % cette année, contre 47,7 % l'année dernière.
- La baisse des prix survient malgré le fait que les fonds spéculatifs se montrent les plus optimistes sur le sucre depuis 7 mois.
- La position spéculative nette sur le sucre blanc a augmenté pour atteindre 25 878 lots la semaine dernière, le niveau le plus élevé depuis plus de 7 mois, tandis que les positions longues ont augmenté pour atteindre 32 214 lots, le plus élevé depuis près de 10 mois.
- Cependant, les baisses ont été stoppées hier au niveau de la moyenne mobile sur 50 séances et le prix du sucre a rebondi de plus de 3 %.
- Un rebond des prix hier a été déclenché par des données montrant des précipitations de mousson inférieures à la normale en Inde, le deuxième producteur mondial de sucre.
- Le Département météorologique indien a rapporté lundi que les précipitations pendant la saison des moussons en cours étaient inférieures de 2 % à la moyenne à long terme.
Le SUCRE arrête une baisse et rebondit sur la moyenne mobile sur 50 séances. Cependant, la matière première reste dans une tendance baissière et il faudrait une cassure au-dessus de la ligne de tendance baissière (actuellement dans la zone 20,25) ainsi que de la limite supérieure de la géométrie du marché à 22,50 pour éclaircir les perspectives pour les acheteurs. Source : xStation5
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