Pétrole :
- Le prix du Brent subit une nouvelle correction, après avoir atteint ses plus hauts niveaux depuis le 22 novembre, oscillant juste en dessous de 75 dollars le baril.
- L'OPEP a récemment revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la demande en 2024 et 2025, justifiant la récente décision de reporter la restauration de la production.
- L'OPEP+ a l'intention de rétablir la production de 180 000 bpj à partir d'avril. Les Émirats arabes unis reportent également l'augmentation de leur production de 300 000 bpj au mois d'avril.
- Si les réductions volontaires de la production de l'OPEP de 2,2 millions de bpj étaient réintroduites plus tôt que prévu, le marché serait confronté à un excédent important, ce qui pourrait faire passer les prix sous la barre des 50 dollars le baril.
- En l'absence d'une reprise de la demande en Chine, en Europe et aux États-Unis, les prix du pétrole dépendront largement de la dynamique de l'offre et de l'évolution de la situation géopolitique. En outre, une baisse des prix dans la fourchette de 50 à 60 dollars le baril pourrait stimuler l'activité économique et, en fin de compte, la croissance de la demande.
- L'AIE indique que la demande de pétrole augmentera de 1,1 million de bpj l'année prochaine, soit 100 000 bpj de plus que les prévisions de l'EIA. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit que les pays non membres de l'OPEP+ augmenteront leur production de 1,5 million de bpj au total en 2025, alors que l'EIA prévoit environ 1 million de bpj pour les pays non membres de l'OPEP+.
- L'OPEP+ indique dans son dernier rapport que la croissance de l'offre l'année prochaine s'élèvera à 1,45 million de bpj, ce qui représente une révision à la baisse par rapport à la prévision précédente de 1,54 million de bpj.
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Le pétrole reste sous pression, même si théoriquement, le crack spread pourrait suggérer une légère reprise vers la fin de l'année, conformément à la saisonnalité. D'autre part, le même indicateur suggère un retour aux niveaux de prix actuels dans les prochaines semaines. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
Les stocks de pétrole américains sont inférieurs à ceux de l'année précédente et à la moyenne mobile sur cinq ans. Néanmoins, l'incertitude mondiale importante et la surabondance attendue de l'offre maintiennent les prix du pétrole à des niveaux bas. Si les stocks remontent l'année prochaine, cela pourrait peser lourdement sur une forte baisse des prix. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
Le prix est sous pression, juste avant les rollover des contrats, qui devraient s'ouvrir à un niveau inférieur au prix actuel. Le support clé pour les prix se situe autour de 71,5-72,0 $/baril. Source : xStation5
Gaz :
- Les prix du gaz ont subi une pression à la vente, juste avant le renouvellement des contrats à terme. La structure à terme est actuellement en backwardation à court terme, ce qui signifie que les prochains rollover seront négatifs.
- La récente augmentation des prix au-dessus de 3,5 $/MMBTU a été provoquée par une forte baisse des stocks. Les calculs basés sur l'équilibre quotidien du marché du gaz suggèrent que la baisse des stocks pour la semaine précédente pourrait être d'environ 110 bcfd. Cependant, la baisse des stocks de cette semaine (qui sera publiée la semaine prochaine) est estimée à la moitié de ce montant.
- Une baisse de la consommation de gaz est observée, liée à la hausse des températures. Un retour à des températures plus basses est attendu pendant quelques jours dans l'est des États-Unis au moment des fêtes, mais des températures nettement plus élevées sont prévues pour les derniers jours de décembre, ce qui devrait entraîner une poursuite des baisses, conformément à la saisonnalité.
La consommation de gaz est revenue à des niveaux plus bas. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
Les prévisions météorologiques pour la fin du mois annoncent des températures extrêmement élevées par rapport à la norme. Source : Bloomberg Finance LP, NOAA
Les prix du gaz sont sous pression, juste avant le roulement des contrats à terme. Source : xStation5
L'or :
- Le marché craint une hausse des taux de la Fed, ce qui est très important pour le prix de l'or.
- Les rendements des obligations américaines à 10 ans ont augmenté pour atteindre 4,4 %, ce qui pourrait suggérer un taux neutre plus élevé à l'avenir.
- L'or semble actuellement nettement sous-évalué par rapport à la vigueur du marché des actions, si l'on considère les valorisations d'avril ou de novembre.
- L'or est également moins cher du point de vue de la force du dollar américain. L'or a également été plus cher par rapport au pétrole cette année.
L'or par rapport aux principaux actifs mondiaux. Bien que le prix de l'or ait été assez élevé en novembre, nous observons actuellement une consolidation. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
Le prix de l'or recule depuis plusieurs séances, mais il se rapproche d'une zone de demande entre 2600-2625 dollars l'once. La saisonnalité laisse présager un rebond plus important à la fin du mois de décembre et au début du mois de janvier. Cependant, une réaction négative temporaire à la dernière décision de la Fed cette année, qui aura lieu le mercredi 18 décembre à 20 heures CET (14 heures ET), n'est pas à exclure. Source : xStation5
Cacao :
- Les premiers jours de la seconde moitié du mois de décembre apportent de nouveaux records pour les prix du cacao.
- Les prix du cacao s'approchent du niveau de 12 000 dollars, dépassant les précédents records d'avril de cette année.
- Les récoltes actuelles de cacao dans les pays d'Afrique de l'Ouest sont de moindre qualité en raison des fortes pluies qui ont précédé. D'autre part, les températures excessivement élevées réduisent actuellement les perspectives de récolte pour la saison intermédiaire, qui commence en avril.
- Au cours de la campagne 2023/2024, la baisse de production la plus importante s'est produite dans le secteur des cultures intermédiaires.
- Bien que les livraisons en cours soient supérieures d'environ 20 à 30 % à celles de l'année dernière, les stocks suivis par la CIE continuent de diminuer et s'élèvent à un peu plus de 1,4 million de sacs. Les niveaux les plus bas enregistrés au tournant des années 2003 et 2004 étaient de 1 million de sacs.
- L'Organisation internationale du cacao (ICCO) a récemment revu à la hausse ses prévisions de déficit pour la saison 23/24 écoulée, les portant à -478 000 tonnes. Ce déficit est le plus important de l'histoire.
- Dans le même temps, les stocks disponibles pour la consommation n'atteignent plus que 27 %, soit le niveau le plus bas depuis 46 ans.
- Une enquête de Bloomberg indique que la production de la Côte d'Ivoire pour la saison 24/25 atteindra 1,9 million de tonnes, alors que le gouvernement prévoyait 2,1 à 2,2 millions de tonnes.
Les stocks de cacao sur la bourse ICE sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2004. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
Le déficit du marché du cacao au cours de la dernière saison s'est élevé à 478 000 tonnes. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
Le prix du cacao avoisine les 12 000 dollars la tonne. Source : xStation5
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