Les données publiées ce matin sur l’inflation en France pour septembre indiquent un ralentissement plus marqué que prévu. Avec un glissement annuel de 1,1 % pour l'indice des prix à la consommation (IPC), inférieur aux attentes de 1,2 %, l’inflation reste bien en dessous de l’objectif de 2 % fixé par la Banque centrale européenne (BCE). Cette décélération reflète une consommation en berne, malgré les efforts de soutien monétaire en Europe. Un nouvel ajustement des taux d’intérêt de 25 points de base est d'ailleurs attendu jeudi, mais cela suffira-t-il à relancer l’activité ?
Des chiffres décevants pour l'IPC
L’IPC français a enregistré une hausse de 1,1 % en glissement annuel, contre 1,8 % en août, un ralentissement significatif qui trahit un manque de dynamisme économique. Ce chiffre est non seulement en deçà des prévisions, mais aussi bien en dessous de la cible idéale de 2 %, traduisant une faiblesse persistante de la consommation des ménages. Cette faiblesse est d'autant plus préoccupante que l’indice des prix harmonisé à la consommation (IPCH), qui permet de comparer l’inflation entre les pays de l’Union européenne, affiche également un résultat décevant de 1,4 % sur un an, contre une prévision de 1,5 %.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileLe ralentissement de l’inflation n’est pas une surprise complète dans un contexte marqué par une demande contenue et des taux d'intérêt historiquement bas. Pourtant, les économistes s’attendaient à une stabilisation plus robuste après l’été. La contraction de la consommation, mesurée à travers l’évolution de l’IPC, semble indiquer que les ménages continuent à restreindre leurs dépenses face à une incertitude économique persistante.
La consommation au ralenti
L’évolution mensuelle des prix accentue ce constat de faiblesse. En septembre, l’IPC a chuté de 1,3 % par rapport au mois d'août, dépassant les attentes d'une baisse de 1,2 %. Un tel repli est particulièrement frappant, surtout lorsqu'il s'inscrit dans un contexte où les prix avaient enregistré une hausse de 0,5 % le mois précédent. Le recul de la consommation est d'autant plus visible avec l'IPC hors tabac, qui a également chuté de 1,3 % sur un mois.
Cette contraction des prix pourrait être perçue comme une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages, mais elle est en réalité un indicateur inquiétant de la demande. Une inflation faible, voire négative, reflète souvent un ralentissement économique, où les consommateurs sont réticents à dépenser, par crainte de l'avenir ou par manque de moyens. Cela explique pourquoi une inflation trop basse, aussi bien que trop élevée, est considérée comme un risque pour la stabilité économique.
Un effet limité des taux bas
Les données de septembre soulignent également l'inefficacité relative des politiques monétaires actuelles. Alors que la BCE maintient des taux directeurs historiquement bas, l’inflation reste loin de l’objectif des 2 %. Le breakeven d’inflation à 10 ans, une mesure des anticipations du marché quant à l'évolution future des prix, s'établit à 1,93 %, reflétant une attente d'inflation proche de l'objectif mais toujours en deçà.
Les récentes baisses de taux, destinées à encourager l’emprunt et stimuler la consommation, n’ont pas encore porté leurs fruits de manière significative. La BCE prévoit un nouvel abaissement de 25 points de base cette semaine, mais cet ajustement suffira-t-il à inverser la tendance ? Pour l’instant, les chiffres montrent que les ménages français sont encore peu enclins à consommer, ce qui se reflète dans l’évolution modérée des prix.
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