(AFP) François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé mercredi qu'une nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) était "très probable" lors de la prochaine réunion du 17 octobre 2024. Il a également précisé que ce ne serait "pas la dernière", laissant entendre une continuité dans la politique monétaire pour lutter contre l'inflation.
Une stratégie graduelle pour maîtriser l'inflation
Lors de son intervention sur franceinfo, le gouverneur a expliqué que, bien que le rythme des baisses de taux dépende de "l'évolution du combat contre l'inflation", la BCE maintient une approche de "gradualisme". Les baisses récentes, en juin et en septembre, ont marqué le début d'une série d'ajustements qui se poursuivront, probablement à hauteur de 25 points de base, lors de la prochaine réunion.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileVilleroy de Galhau a exprimé son optimisme quant à la lutte contre l'inflation, estimant que "la victoire est en vue", avec un taux d'inflation actuel de 1,5% pour la zone euro et la France. Il a ajouté que l'objectif de 2% pourrait être atteint "durablement" en France au début de 2025, et dans le courant de l'année pour l'Europe.
L'impact potentiel des tensions géopolitiques sur les prix du pétrole
Toutefois, le gouverneur a souligné que la BCE surveillait de près les fluctuations des prix du pétrole, exacerbées par les tensions entre Israël et l'Iran. Une hausse prolongée des prix pourrait influer sur l'inflation, mais pour l'instant, il estime que l'impact devrait rester "relativement limité et temporaire".
Une opportunité pour les emprunteurs immobiliers
Villeroy de Galhau a également abordé la question des taux de crédit immobilier, qui ont recommencé à baisser depuis le début de l'année, permettant ainsi un regain des emprunts depuis juillet. Il a encouragé les particuliers à "profiter" de cette situation favorable pour les emprunts immobiliers.
Une économie française résiliente, malgré des perspectives de croissance modérées
En conclusion, le gouverneur a réaffirmé que l'économie française restait "résiliente, sans être brillante". Avec une croissance estimée entre 0,4% et 0,5% au troisième trimestre, l'année 2024 devrait enregistrer une croissance globale de 1,1%, malgré un ralentissement attendu en fin d'année.
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