Oil
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Le prix du Brent a bondi au-dessus de 100 dollars le baril. Le pétrole WTI également.
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Les fortes sanctions visant la Russie suscitent des inquiétudes quant à l'entrave des exportations de gaz en provenance de Russie ou à l'arrêt des transferts de pétrole et de gaz vers les pays soutenant l'Ukraine.
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La Russie est le plus grand exportateur de pétrole brut vers les pays européens (près de 3 millions de barils par jour).
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Les États-Unis envisagent de libérer leurs réserves stratégiques (jusqu'à 60 millions de barils), ce qui entraînerait une stabilisation des prix (l'UE, le Japon envisagent des actions coordonnées).
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Les données sur les pétroliers montrent que la Chine a acheté plus de pétrole brut à l'Iran le mois dernier qu'elle ne l'avait fait à son apogée en 2017, malgré les sanctions américaines actuelles
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Les États-Unis peuvent lutter contre les prix élevés du pétrole, en frappant également la principale source de revenus de la Russie par un accord nucléaire avec l'Iran, en lançant l'oléoduc Keystone XL avec le Canada, en incitant l'OPEP à augmenter plus rapidement la production de pétrole...
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BP et Shell vendent leurs actifs russes, Total n'a pas l'intention d'investir davantage en Russie dans le secteur du pétrole et du gaz. Exxon n'a pas encore annoncé ce qu'elle comptait faire de ses projets en Russie. L'absence de géants occidentaux investissant dans le secteur du pétrole et du gaz en Russie risque d'accroître les problèmes liés à la vente du pétrole russe.
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Total et Shell ont été responsables de l'introduction de la technologie GNL en Russie. Sans la participation de ces entreprises, le développement de cette technologie et les exportations pourraient être compromises.
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Le comité technique de l'OPEP + révise ses prévisions concernant l'offre excédentaire du marché pétrolier en 2022 à 1,1 million de barils par jour (200k barils de moins). Cela a le potentiel de rétablir la production plus rapidement. Toutefois, il convient de rappeler que certains pays ont de gros problèmes pour rétablir la production (la Russie pourrait avoir des problèmes encore plus importants).
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Le JTC indique que les stocks de fin d'année de l'OCDE seront inférieurs de 62mbbl à la moyenne 2015-2019, alors que les prévisions précédentes étaient supérieures de 20mbbl à cette moyenne.
La capacité de réserve de l'OPEP est encore importante, bien que cela ne signifie pas que le cartel soit capable d'augmenter la production de 5 millions de barils par jour de pétrole en plus dans un court laps de temps. Source : Bloomberg
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Le prix du Brent (OIL) s'approche de 105,00 $ par baril pour le contrat de mai. Source : xStation5
Gold
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La Russie pourrait utiliser ses réserves d'or pour stabiliser la situation sur le marché intérieur après le gel d'environ la moitié de ses réserves.
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La Russie est un important producteur d'or (environ 10 % de la production mondiale), mais les sanctions et l'exclusion de SWIFT pourraient rendre difficile la vente ou l'achat d'or.
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La Russie a annoncé qu'elle reprenait ses achats d'or sur le marché intérieur. Ces achats avaient été interrompus pendant environ deux ans.
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La Russie détient environ 2/3 de ses réserves d'or à Moscou et le reste dans d'autres villes russes.
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L'or représente environ 1/5 des réserves russes. Les réserves d'or russes valent environ 130 milliards de dollars.
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L'or peut être utilisé pour assurer la continuité du commerce extérieur dans un contexte de sanctions.
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Selon Goldman Sachs, il est très probable que le prix de l'or dépasse les 2 000 dollars l'once. Les prévisions à moyen terme de la banque indiquent 2 150 dollars l'once.
La Russie peut utiliser ses réserves d'or pour assurer la continuité du commerce extérieur, notamment avec la Chine. Source : Statista
Le prix de l'or reste au-dessus de 1 900 dollars. Les prix resteront élevés jusqu'à la désescalade du conflit Russie-Ukraine et pourraient tester la zone des 2 000-2 100 $. Source : xStation5
Sugar
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Le sucre présente le positionnement spéculatif le plus faible depuis 2020.
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La hausse des prix du pétrole devrait encourager l'augmentation de la production d'éthanol au Brésil, surtout lorsque la pression pour augmenter les exportations brésiliennes de pétrole s'intensifie.
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D'un autre côté, les projets de suppression de la taxe sur les carburants pourraient réduire la rentabilité de la production d'éthanol.
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Le real brésilien s'apprécie, ce qui devrait également soutenir les prix du sucre.
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Les tendances saisonnières indiquent que le tournant du premier et du deuxième trimestre de l'année a été négatif pour les prix du sucre.
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La pression à la hausse sur les prix pourrait arriver en avril et mai, car c'est à cette période que la majorité des cargaisons sont expédiées. Les tendances saisonnières favorisent également la hausse des prix pendant cette période de l'année.
Le sucre est sur le point de passer sous un niveau de support clé. Source : xStation5
Wheat
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La Russie et l'Ukraine représentent 30 % des exportations mondiales de blé. Ces deux pays exportent du blé principalement vers des pays d'Asie et du nord de l'Afrique.
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Environ 6 millions d'hectares de blé sont plantés en Ukraine, où la guerre fait rage.
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ANZ s'attend à ce que les plus fortes hausses de prix se produisent dans les 4 mois, lorsque la majorité des céréales russes et ukrainiennes seront récoltées.
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ANZ indique que les prix pourraient bondir de 50 % par rapport aux niveaux actuels (pour le blé australien, mais l'impact sur les prix sera également visible en Europe et aux États-Unis).
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La Russie a interdit ses propres exportations de blé en 2012 en raison de la sécheresse. Cette mesure a entraîné une hausse des prix de 60 % au cours des deux mois suivants.
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Si les exportations de la Russie et de l'Ukraine sont compromises (les compagnies maritimes pourraient s'abstenir de naviguer vers des ports situés dans une zone de guerre), une augmentation des prix d'une douzaine de points de pourcentage n'est pas à exclure.
Le prix du blé est en train de tester la zone des 1000 cents par boisseau. Néanmoins, à ce stade, on ignore quelle quantité de blé ukrainien et russe sera expédiée aux acheteurs. D'autre part, les pays qui achetaient du blé à la Russie et à l'Ukraine ont commencé à chercher de nouvelles sources d'approvisionnement. Source : xStation5
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