La Bourse de Paris termine en légère baisse après une séance en dents de scie (05.08.2024)

17:59 5 août 2025

Performance des marchés financiers

Après une ouverture relativement prometteuse (+0,5%) et avoir passé la majeure partie de la séance en territoire positif, la Bourse de Paris a reculé en fin d'après-midi (jusqu'à -0,3%) avant de conclure la journée sur un repli plus limité de 0,14%, à 7 621 points. L'indice parisien est pénalisé par Schneider Electric (-2%), ainsi que par les valeurs du luxe à l'instar de LVMH (-1,2%), L'Oréal et Kering (-1,7% chacun).

Indicateurs économiques en zone euro

Après une journée de lundi 'blanche', plusieurs statistiques ont été publiées ce matin en zone euro, à commencer par l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale : il s'est redressé de 50,6 en juin à 50,9 en juillet, signalant donc une accélération de l'expansion du secteur privé, à un rythme toutefois modeste. Le renforcement de l'expansion de l'activité globale a, par ailleurs, uniquement reposé sur les performances du secteur des services, l'augmentation de la production ayant en effet légèrement ralenti dans le secteur manufacturier (l'industrie automobile de l'UE est en berne, avec une forte baisse - très inhabituelle - des ventes en juin).

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Indicateurs économiques en France

Dans l'Hexagone, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale en France signale une baisse de l'activité du secteur privé légèrement plus marquée que celle enregistrée le mois précédent, passant de 49,2 en juin à 48,6 en juillet, ce qui valide un scénario de contraction économique persistant. Le recul de la demande s'étant renforcé tant chez les fabricants que chez les prestataires de services, le volume global des nouvelles affaires a enregistré, dans l'ensemble du secteur privé français, sa plus forte contraction depuis avril. Enfin, toujours en France, la production rebondit fortement dans l'industrie manufacturière en juin (+3,5% après -1,2% en mai), ainsi que dans l'ensemble de l'industrie (+3,8% après -0,7%), selon les données CVS-CJO de l'Insee. Ce fort rebond s'explique par une hausse exceptionnelle dans la construction aéronautique et spatiale (et non le secteur automobile, naturellement), liée à un rattrapage de retards accumulés et à la levée de contraintes sur les chaînes d'approvisionnement pour certaines entreprises.

Indice ISM des services aux États-Unis

La journée a été également marquée par la parution, cet après-midi, de l'indice ISM des services aux États-Unis : il est ressorti en hausse de presque +3 pts (de 52,9 à 55,7) et confirme une expansion du secteur dominé par les 'GAFAM' (cloud, publicité digitale, streaming, etc.), bien que le coup de froid sur les échanges internationaux menace de plus en plus de peser sur l'économie réelle.

Performances des entreprises

  • Palantir : Hier soir, le spécialiste de l'IA prédictive Palantir a dévoilé des résultats trimestriels meilleurs que prévu et relevé ses objectifs annuels, ce qui lui vaut de gagner près de 6% à Wall Street, vers 170 USD, soit 380 MdsUSD de capitalisation et près de 100 fois le chiffre d'affaires (tous les records historiques en matière de cherté sont battus).
  • Adecco : Dans l'actualité des sociétés tricolores, Adecco publie un BPA ajusté en baisse de 29% à 0,46 EUR au titre du deuxième trimestre 2025, ainsi qu'une marge d'EBITA hors exceptionnel en retrait de 60 points de base à 2,5%, et une marge brute en repli de 50 points de base à 18,9%.
  • Eutelsat : Eutelsat dévoile une perte nette attribuable au groupe de 1,08 MdEUR au titre de son exercice clos fin juin, contre une perte de 310 MEUR un an auparavant, mais revendique néanmoins des résultats 2024-25 'en ligne avec les objectifs financiers'.
  • Alstom : Alstom a annoncé mardi avoir remporté un contrat 'de quelques centaines de millions d'euros' portant sur la fourniture d'un système de signalisation devant permettre une exploitation sans conducteur d'une ligne de métro à Singapour.
  • Colas : Enfin, Colas, filiale de Bouygues, indique avoir signé un protocole d'accord visant à acquérir 100% des titres de la société américaine Suit-Kote, jusqu'alors détenus par la famille fondatrice Suits, pour un montant de plus de 450 MUSD.

Performance des marchés américains

À la Bourse de New York, les indices US reperdent -0,3 à -0,5%, après un vigoureux sursaut lundi (+1,5% en moyenne) dans le sillage de la détente des taux sur l'ensemble de la courbe (-27 pts en 48 h sur le '2 ans') : un assouplissement de 25 pts par la FED est désormais anticipé par plus de 90% des traders, selon l'outil FedWatch du CME. 'On ne peut cependant qu'être surpris de voir à quel point les marchés semblent avoir complètement ignoré le message qui se cache derrière le rapport franchement faible sur l'emploi paru vendredi', commentent les stratèges de Danske Bank. 'En clair, les marchés d'actions ne semblent pas du tout s'inquiéter, à ce stade, d'un possible ralentissement du marché du travail aux États-Unis', ajoute la banque danoise.

Rendements obligataires

La spectaculaire embellie ayant suivi les derniers chiffres de l'emploi - qui sont venus renforcer l'hypothèse d'une prochaine réduction du loyer de l'argent - se poursuit sur le compartiment obligataire. Aux États-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans continue de se détendre vers 4,201% (-1 pt), tandis que celui du Bund allemand à dix ans, référence pour la zone euro, est pratiquement inchangé à 2,623% (-0,7 pt) ; nos OAT effacent -1,1 pt à 3,278%.

Taux de change

Après sa chute de vendredi, consécutive aux chiffres moins bons que prévu de l'emploi, le dollar poursuit son rebond, même si l'euro tente de s'accrocher au seuil de 1,15 USD.

Marché pétrolier

Après leurs mouvements importants de la veille, dus à l'annonce par l'Opep+ d'une augmentation de sa production et aux menaces de Donald Trump contre l'Inde en raison de ses achats de pétrole russe, les cours du brut se stabilisent mardi matin. Le Brent continue de se replier : -1% vers 68 USD le baril.

"Ce contenu est une communication marketing au sens de l'art. 24, paragraphe 3, de la directive 2014/65 /UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers et modifiant la directive 2002/92 /CE et la directive 2011/61 /UE (MiFID II). La communication marketing n'est pas une recommandation d'investissement ou une information recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement au sens du règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché (règlement sur les abus de marché) et abrogeant la directive 2003/6 / CE du Parlement européen et du Conseil et directives 2003/124 / CE, 2003/125 / CE et 2004/72 / CE de la Commission et règlement délégué (UE) 2016/958 de la Commission du 9 mars 2016 complétant le règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les normes techniques de réglementation relatives aux modalités techniques de présentation objective de recommandations d'investissement ou d'autres informations recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement et pour la divulgation d'intérêts particuliers ou d'indications de conflits d'intérêt ou tout autre conseil, y compris dans le domaine du conseil en investissement, au sens de l'article L321-1 du Code monétaire et financier. L’ensemble des informations, analyses et formations dispensées sont fournies à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation, une sollicitation d’investissement ou incitation à acheter ou vendre des produits financiers. XTB ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB. Toute utilisation des informations évoquées, et à cet égard toute décision prise relativement à une éventuelle opération d’achat ou de vente de CFD, est sous la responsabilité exclusive de l’investisseur final. Il est strictement interdit de reproduire ou de distribuer tout ou partie de ces informations à des fins commerciales ou privées. Les performances passées ne sont pas nécessairement indicatives des résultats futurs, et toute personne agissant sur la base de ces informations le fait entièrement à ses risques et périls. Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l'effet de levier. 75% de comptes d'investisseurs de détail perdent de l'argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous assurer que vous comprenez comment les CFD fonctionnent et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque probable de perdre votre argent. Avec le Compte Risque Limité, le risque de pertes est limité au capital investi."

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