La Commission européenne a apporté son soutien au gouvernement français, malgré un déficit public en forte augmentation, estimé à 6,2% du PIB cette année. Ce chiffre place la France parmi les plus mauvais élèves de l'Union européenne, juste derrière la Roumanie, bien loin du seuil des 3% de déficit autorisé par les règles budgétaires de l'UE. Cependant, l'exécutif européen a validé le plan de réduction du déficit proposé par la France, jugé "crédible" et conforme aux exigences de l'Union européenne.
Des efforts budgétaires pour réduire le déficit à 5% du PIB en 2025
Le ministre des Finances Antoine Armand a annoncé que le gouvernement prévoyait des efforts budgétaires importants pour l'année prochaine, visant une réduction du déficit public à 5% du PIB en 2025, avant de revenir à un niveau plus conforme aux normes européennes, soit 2,8% du PIB d'ici 2029. Selon Andreas Eisl, expert à l'Institut Jacques-Delors, la France prévoit même un effort budgétaire supérieur à celui attendu par la Commission européenne, soulignant la volonté du gouvernement de prendre des mesures fortes pour maîtriser les finances publiques.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileMalgré cette validation des efforts budgétaires, la Commission européenne reste préoccupée par la fragilité politique du gouvernement français. La menace de censure par le Rassemblement national, notamment sur des mesures comme l'augmentation des taxes sur l'électricité, illustre les difficultés politiques auxquelles le gouvernement doit faire face. Cette instabilité soulève des questions sur la capacité de la France à appliquer le plan de rigueur validé, notamment dans un contexte où des sanctions financières pourraient être imposées si les efforts demandés ne sont pas réalisés.
Le risque de sanctions financières pour la France
En vertu des règles budgétaires de l'Union européenne, la France fait partie des huit pays en procédure de déficit excessif, dont l'Italie, l'Espagne et la Pologne. Ces pays devront prendre des mesures correctrices sous peine d'amendes. Bien que les sanctions financières n'aient jamais été appliquées jusqu'à présent, la Commission pourrait, à partir de l'été prochain, imposer à la France des amendes annuelles de 2,8 milliards d'euros si les engagements budgétaires ne sont pas respectés. Ce renforcement des sanctions vise à garantir le respect des règles et à éviter que d'autres pays ne suivent l'exemple de la France en ne respectant pas les engagements pris.
Le pacte de stabilité de l'Union européenne, suspendu entre 2020 et 2023 en raison de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, a été réactivé en début d'année. Cependant, il a subi une réforme pour le rendre plus souple et adapté aux réalités économiques des États membres. Des marges de manœuvre ont été introduites pour permettre des investissements tout en respectant les objectifs de réduction des déficits. La France, l'Espagne et l'Italie ont ainsi obtenu une extension des délais pour respecter leurs objectifs budgétaires, avec la possibilité d'étaler les ajustements sur quatre à sept ans en échange de réformes structurelles.
Source : AFP
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