La vente massive observée récemment sur le marché du pétrole brut coïncide avec les nouvelles négatives en provenance de Chine. La Chine a commencé à ouvrir la zone de Shanghai après plusieurs semaines de restrictions sévères, mais les autorités envisagent maintenant de fermer la zone de Pékin, ce qui pourrait affaiblir davantage la demande de pétrole du pays. Dans l'ensemble, les dernières données sur les importations de mars en provenance de la Chine et de l'Inde ont montré une nette diminution de la demande de pétrole, qui est également illustrée par une forte baisse de la capacité de raffinage dans la région de Shandong en Chine, où opèrent des raffineries privées. Si l'on fait abstraction de la période initiale de la pandémie, seuls 50 % de la capacité de la raffinerie ont été utilisés pour la dernière fois en 2016. Au cours des deux dernières années, la moyenne se situait autour de 70-75 %.
Le Brent est passé sous la barre des 100 dollars le baril et on peut remarquer que le monde craint beaucoup le ralentissement provoqué par la pandémie en Chine et une Fed plus hawkish. Le marché s'attend actuellement à trois hausses de 50 points de base aux États-Unis, mais certains économistes prévoient deux hausses de 75 points de base. De fortes hausses de taux pourraient entraîner un fort ralentissement de la plus grande économie du monde. Nous avons donc la perspective que les deux plus grandes économies du monde, les États-Unis et la Chine, puissent être confrontées à des problèmes de demande.
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Rejoignez XTB Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileDans le même temps, il convient de rappeler que le ralentissement économique ne devrait pas entraîner une baisse significative de la demande de pétrole. Seule une récession pourrait conduire à la destruction de la demande, bien qu'à ce stade, cela ne semble pas être le scénario le plus probable. Par ailleurs, il est important de rappeler le risque considérable lié à l'offre. Premièrement, l'OPEP + ne produit pas autant qu'elle le pourrait. Il est indiqué que la différence entre l'objectif de production et la production réelle est d'environ 1,5 million de bpj. En outre, l'Union européenne prévoit d'introduire des sanctions spécifiques concernant l'importation de pétrole brut en provenance de Russie, ce qui pourrait susciter des inquiétudes supplémentaires quant à la disponibilité de cette matière première sur le marché.
OIL - Le prix du pétrole brut est passé sous les 100 dollars le baril et le retracement de Fibonacci à 50,0 % de la vague de hausse lancée en décembre. Les perspectives futures du pétrole dépendront de la prédominance des craintes liées au ralentissement économique ou des facteurs liés à la pénurie d'approvisionnement de la Russie et de l'OPEP. Source : xStation5
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