Tout le monde dans le rapport sur les résultats de Barclays ce matin : le rapport sur les résultats du quatrième trimestre, une mise à jour de la stratégie et une annonce de rachat d'actions. L’accueil réservé à ce déluge de nouvelles en provenance de Barclays a été extrêmement positif jusqu’à présent. Après avoir rebondi de plus de 1,5% lundi, le titre progresse de plus de 5%, et se situe à son plus haut niveau depuis septembre 2023.
L'avenir paraît prometteur
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileL'examen stratégique de Barclays a été percutant et se résume essentiellement à deux choses : réduire les coûts de manière agressive, augmenter les bénéfices et continuer à restituer du capital aux actionnaires, à hauteur de 10 milliards de livres sterling d'ici 2026. C'est exactement le type de message que les actionnaires adorent à l'heure actuelle, et c’est pourquoi le marché a réagi avec joie mardi matin.
Barclays se réorganise en 5 nouvelles divisions opérationnelles, en mettant davantage l'accent sur la banque de détail et une branche de gestion de patrimoine. La banque d'investissement restera l'une des cinq divisions, même si avec une allocation de capital moindre et à l'avenir, la branche IB obtiendra 50 %, contre 63 % actuellement.
Les nouveaux objectifs financiers de Barclays placent la barre haute : un rendement des capitaux propres tangibles de 12 %. Le rendement des capitaux propres de la banque d'investissement était de 7% l'année dernière, cette division aura donc le plus de chemin à parcourir pour atteindre cet objectif. L’objectif de 30 milliards de dollars de revenus pour 2026, soit 13 % au-dessus des estimations des analystes, est une décision courageuse de la part de Barclays, et la banque ne s’est donnée que 3 ans pour y parvenir. Ce n’est pas tout à fait un plan surprenant, mais cela nécessite de se concentrer non seulement sur les résultats financiers, mais aussi sur la maximisation des opportunités de revenus et la construction d’une institution plus grande que ce qu’est Barclays aujourd’hui. Toutefois, cela nécessitera des suppressions d'emplois, même si la direction n'est pas disposée à donner un objectif précis en matière d'effectifs.
Comme prévu, le PDG a déclaré que l'objectif principal de son plan triennal est de générer des rendements plus élevés et des « distributions prévisibles et attractives aux actionnaires. » . L’un des buts poursuivis durant le quatrième trimestre était de rassurer les actionnaires lors de la parution des états financiers.
Vue haussière de Barclays sur le Royaume-Uni
Il est intéressant de noter que Barclays est également optimiste à l’égard du Royaume-Uni, affirmant que le pays est sorti du Covid et que la situation du Brexit s’est apaisée. Elle veut être au Royaume-Uni pour étendre ses rapports commerciaux, ce qui est un signe que Barclays n’arbitrera pas ses positions pour s’exposer davantage à l’Europe. L'accent semble être mis sur ses activités de consommation au Royaume-Uni et aux États-Unis, ainsi que sur sa branche de gestion de patrimoine à l’échelle mondiale.
Un T4 23 faible laissera la place à une année 2026 plus brillante
Le marché est prêt à pardonner à Barclays ses revenus et ses bénéfices manqués au quatrième trimestre, en particulier pour sa division de banque de financement et d'investissement. Cela s'est estimé à 2,39 milliards de livres sterling, en baisse de 7,2 % sur un an et plus faible que les estimations des analystes de 2,55 milliards de livres sterling. Cette situation s'explique par la faiblesse des revenus obligataires, certains traders de Barclays n'ayant visiblement pas assisté au rallye du marché obligataire que nous avons observé au cours des trois derniers mois de l'année dernière. Les plus values sur les actions ont également diminuées, la banque attribuant cette baisse à une volatilité modérée. Cependant, à l'avenir, la banque d'investissement sera plus petite, et donc moins importante pour les bénéfices selon la direction, de sorte qu'il est peu probable qu'un mauvais trimestre fasse obstacle à cette hausse du cours de l'action.
La publication des résultats pour le dernier trimestre a été décevante, la société ayant déclaré un bénéfice avant impôts de 110 millions de livres sterling, en baisse de 92 % sur un an et bien inférieur aux 354,3 millions de livres sterling attendus. L'impact sur les bénéfices provient principalement d'une charge de dépréciation de 1,9 milliard de livres sterling. Mais il y a quelques points positifs dans le rapport. Les frais de banque d'investissement ont augmenté de 6,3 %, les produits de consommation, les cartes et les paiements ont également enregistré des revenus plus élevés que prévu. Les revenus nets d’intérêts, un indicateur clé à surveiller dans les résultats bancaires, ont également été plus élevés que prévu. Il s'est élevé à 3,14 milliards de livres sterling, en hausse de 15 % sur un an et supérieur aux 3 milliards de livres sterling estimés. À cela s’ajoute le taux de perte sur prêts qui s’élève à 46 points de base, soit un niveau inférieur aux prévisions de Barclays, qui étaient de 50 à 60 points de base. Il dispose également d'un ratio de fonds propres de première catégorie décent à 13,8 %, ce qui est la limite supérieure de ses propres prévisions, et pourrait le protéger de toute perte sur prêts si l'économie glissait dans une récession plus profonde et que les taux de pertes sur prêts augmentaient.
Barclays a sauté dans le train des rachats et a annoncé 1 milliard de livres sterling supplémentaires de rachats d'actions, elle a également annoncé un dividende de 8 pence, ce qui est supérieur au niveau de 2022.
Walmart surveillé par les opérateurs
Les marchés américains sont ouverts mardi, après le jour férié de lundi. Le consommateur américain sera également à l'honneur aujourd'hui, alors que Walmart publie son rapport sur les résultats du dernier trimestre. Les revenus devraient augmenter, mais au rythme le plus lent depuis 7 trimestres, et les bénéfices devraient diminuer en raison de la hausse des coûts de main-d'œuvre et de produits. Il existe de nombreux risques pour le consommateur américain, mais jusqu’à présent, ils sont restés solides. On s’attend à ce qu’ils continuent de stimuler l’économie américaine au cours de l’année à venir. Cependant, si les bénéfices de Walmart montrent des signes de ralentissement de la consommation, alors même que l'inflation reste un risque pour les résultats, nous pourrions alors assister à une nouvelle faiblesse des actions, après que le S&P 500 et le Nasdaq ont enregistré une perte la dernière fois. semaine.
Les données salariales de la BCE pourraient déterminer l'évolution future des taux
L’indicateur des niveaux de salaires de la BCE sera publié plus tard mardi et pourrait constituer une pièce cruciale du puzzle pour prévoir quand celle-ci réduira ses taux d’intérêt. Une forte croissance des salaires pourrait voir la première baisse des taux, actuellement attendue vers avril, être repoussée à la fin de cette année. Les données salariales ont été solides dans la zone euro ces derniers mois, ce serait donc un choc pour le marché si elles étaient plus faibles que prévu. L'euro pourrait évoluer en fonction de ces données, car il s’est montré faible par rapport à la plupart des pays du G10 jusqu'à présent ce mois-ci, bien qu'il ait réalisé des gains par rapport au JPY, au CHF et au GBP. L'EUR/USD est en baisse de près de 1 % depuis début février, nous pourrions donc assister à une certaine reprise si les données salariales font varier le moment où la BCE commencera à réduire ses taux.
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