Les dépenses de logement sont la composante la plus importante de l'IPC, avec un poids total de 42% dans l'indice. Cette composante comporte deux sous-composantes : le logement et les autres dépenses liées au logement, la première pesant actuellement environ 33% dans l'IPC total et la seconde environ 9%. Le fait que les coûts de logement aient un poids aussi important dans l'IPC global suggère que l'indice sera très sensible à ce qui adviendrait dans cette composante. Deux sous-indices de l'IPC, le loyer équivalent de la résidence principale du propriétaire (LER) et le loyer de la résidence principale (Loyer), mesurent la variation des frais de logement que les consommateurs perçoivent de leur résidence principale. Si nous examinons les dernières données sur les loyers, nous pouvons constater qu'au premier trimestre de 2021, il y a eu un rebond significatif après les fortes baisses de 2020 causées par la pandémie.
Le niveau des loyers a augmenté de manière significative depuis le début de l'année 2021. Source : Zumper.com
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Les loyers sur les marchés des logements de luxe ont augmenté à un rythme très similaire à celui de 2019. Source : Zumper.com
Cette hausse a été corrélée à l'augmentation de l'indice CPI au cours des mois précédents.
La croissance des loyers a également contribué à la hausse des chiffres de l'IPC au cours des derniers mois. Source : XTB Research.
On peut constater que le mouvement à la hausse s'est également poursuivi en avril. En glissement annuel, le loyer médian d'une chambre à coucher a augmenté de 2,1 %, tandis que le loyer médian de deux chambres à coucher a augmenté de 3,4 %. Compte tenu de l'impact de cette composante sur l'IPC global, on peut s'attendre à ce que le chiffre qui sera publié mercredi puisse également dépasser les prévisions des analystes. Ceci, à son tour, pourrait mettre une pression supplémentaire sur la Fed et pousser la banque centrale à entamer des discussions sur une éventuelle réduction de ses achats d'actifs.
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