- Le US500 est resté quasiment inchangé tandis que le US100 a gagné 0,4 % et le US30 est resté stable, les valeurs technologiques menant une reprise modérée après la chute de mercredi provoquée par les turbulences sur les marchés obligataires.
- Les vigilants obligataires ont continué de faire pression sur les marchés de la dette à l’échelle mondiale alors que les Républicains de la Chambre ont adopté de justesse le projet de loi fiscale de Trump par une seule voix, une législation qui devrait creuser le déficit de 3 800 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.
- Les rendements des bons du Trésor à 10 ans ont reculé de 4 points de base à 4,56 % après la flambée de mercredi, bien que les rendements à 30 ans soient restés élevés autour de 5,09 %, les investisseurs exigeant une rémunération plus élevée pour prêter à des gouvernements au fardeau d’endettement croissant.
- Le Secrétaire au Trésor Scott Bessent a reconnu que la trajectoire de la dette américaine était « insoutenable », mettant en garde contre une potentielle « rébellion » des investisseurs à un point de bascule inconnu, alors que le ratio dette/PIB avoisine désormais les 100 % avec des intérêts annuels de 880 milliards de dollars dépassant le budget de la défense.
- Le Bitcoin a bondi à un nouveau record historique au-dessus de 111 000 dollars, en hausse de 2,7 % à 111 256 dollars, les investisseurs recherchant des alternatives aux actifs traditionnels américains dans un contexte de préoccupations budgétaires et de discours « Sell America » suite à la dégradation de la note de crédit par Moody’s.
- L’activité économique aux États-Unis s’est améliorée avec l’apaisement des tensions commerciales, tandis que les demandes initiales d’allocations chômage ont chuté à leur plus bas niveau en quatre semaines. Les ventes de logements existants ont, en revanche, reculé de façon inattendue, atteignant leur rythme le plus lent depuis sept mois.
- Snowflake a bondi de 10 % après avoir enregistré son premier trimestre à 1 milliard de dollars de revenus et publié des perspectives solides, au-dessus des attentes de Wall Street, démontrant une poursuite des dépenses en logiciels d’entreprise malgré l’incertitude économique.
- Target a chuté de 4 % après avoir réduit ses prévisions de ventes annuelles, anticipant désormais une baisse des ventes à un chiffre faible, invoquant un recul des achats discrétionnaires par les consommateurs et des réactions négatives à ses changements de politique DEI en janvier.
- Ralph Lauren a gagné 2 % malgré des prévisions de croissance modérée et l’étude de hausses de prix pour compenser les effets des tarifs douaniers, l’entreprise s’approvisionnant à 96 % à l’étranger, dont 12 % en Chine.
- Le ministère de la Justice a ouvert une enquête antitrust sur les accords de partenariat en matière d’IA conclus par Google, tandis que UnitedHealth et Humana ont reculé en réaction aux projets de l’administration Trump d’élargir les audits de Medicare pour les régimes de santé privés.
- Nike a annoncé son retour sur la plateforme Amazon après un retrait en 2019, dans le cadre d’initiatives de relance de la croissance, tandis que AT&T a accepté d’acquérir les activités grand public en fibre optique de Lumen pour 5,75 milliards de dollars, afin d’élargir sa couverture Internet haut débit.
- Les prix du pétrole ont chuté de plus de 1,5 % sur fond de rumeurs d’une possible augmentation de la production de l’OPEP+ en juillet, avec le WTI tombant à 60,84 dollars et le Brent à 63,98 dollars, alors que le cartel envisage un renforcement de l’offre.
- Les données PMI en Europe se sont révélées mitigées. La France a publié un indice conforme aux attentes, tous les indicateurs restant sous le seuil clé des 50 points. En Allemagne, le PMI composite a surpris en reculant à 48,6 points (contre une prévision de 50,4 points).
- Les données de conjoncture IFO en Allemagne ont montré une légère amélioration par rapport au mois précédent. L’indice des conditions a progressé comme prévu à 87,5 points (contre 86,9 précédemment), les attentes ont augmenté à 88,9 points (contre 87,4), et l’indice d’évaluation actuelle n’a baissé que légèrement de 0,3 point à 86,1.
- Les demandes initiales d’allocations chômage aux États-Unis ont été conformes aux attentes, atteignant 227 000, un chiffre quasiment inchangé par rapport à la semaine précédente.
- Les indices PMI américains ont indiqué un renforcement à la fois dans les services (52,3 contre 50,6 en avril) et dans le secteur manufacturier (52,3 contre 50,2). Ces chiffres restent étonnamment solides, en particulier compte tenu des inquiétudes liées aux effets à long terme des tarifs douaniers sur l’économie américaine.
- L’indice du dollar a progressé de 0,1 %, l’euro reculant de 0,4 % à 1,1286 dollar et le yen s’affaiblissant légèrement à 143,86 pour un dollar, tandis que l’Ethereum a bondi de 6,7 % à 2 677 dollars, dans le sillage de la hausse du Bitcoin.
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