Israël a attaqué des cibles nucléaires et militaires en Iran, provoquant une escalade de la situation au Moyen-Orient.
Aux premières heures du 13 juin 2025, Israël a orchestré une vaste opération militaire visant de nombreux sites stratégiques en Iran. Parmi ceux-ci figuraient des installations critiques d'enrichissement d'uranium, des usines de production de missiles sophistiqués et des bases militaires bien établies. L'opération aurait également visé les résidences et les centres de commandement de hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires iraniens. Selon certaines sources, environ 200 avions de combat auraient participé à cette attaque coordonnée, frappant une centaine de cibles désignées.
La campagne aérienne aurait fait de nombreuses victimes, dont le général Hossein Salami, commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, et le général Mohammad Bagheri, chef d'état-major de l'armée iranienne, ainsi que deux éminents scientifiques nucléaires. Les frappes ont également touché des zones résidentielles, suscitant des inquiétudes quant à d'éventuelles victimes civiles.
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Rejoignez XTB Ouvrir un compte démo Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileLe Guide suprême de Téhéran a rapidement promis des représailles sévères. En réponse, Israël a déclaré l'état d'urgence, fermé les établissements d'enseignement et les aéroports, et lancé des avertissements publics concernant d'éventuelles attaques de représailles à la roquette et au drone de la part de l'Iran. Des informations en provenance d'Israël font état d'une première vague d'incursions de drones iraniens. L'Iran, reconnaissant avoir pris des mesures défensives, a déclaré de manière cryptique que « le monde saura pourquoi l'Iran enrichissait de l'uranium », une déclaration largement interprétée comme une référence voilée à ses ambitions nucléaires.
Washington s'est rapidement distancié de l'opération, appelant à la désescalade tout en soulignant la nécessité de protéger ses intérêts dans la région. L'offensive israélienne a indéniablement exacerbé l'instabilité régionale et réduit à néant les fragiles perspectives de reprise des négociations sur le nucléaire avec l'Iran, qui devaient reprendre dimanche prochain. L'Iran avait précédemment averti que toute attaque contre ses infrastructures nucléaires entraînerait des représailles contre les positions américaines dans la région.
Israël a justifié ses frappes préventives en invoquant des renseignements indiquant une accélération du programme nucléaire iranien et la menace imminente d'un développement d'armes nucléaires. Le paysage géopolitique reste extrêmement instable, les observateurs internationaux exprimant de vives inquiétudes quant à une nouvelle escalade.
Réactions des marchés : forte hausse du pétrole et de l'or
Les marchés financiers mondiaux ont vivement réagi à l'escalade des risques géopolitiques. Les mouvements les plus marqués ont été observés sur le marché pétrolier, où les contrats à terme sur le brut de référence WTI ont initialement bondi d'environ 10 %. Au moment de la rédaction de ce rapport, les prix du pétrole ont consolidé leurs gains, s'échangeant en hausse de 7 % et testant la barre des 72 dollars le baril.
Dans le même temps, l'or, valeur refuge traditionnelle, a enregistré une hausse de plus de 1 %, après avoir testé 3 440 dollars l'once. La forte hausse de ces matières premières souligne l'inquiétude des investisseurs et la perception d'une augmentation des risques d'approvisionnement au Moyen-Orient.
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