- IPC Tokyo (Novembre, en glissement annuel): 2.8%
- Consensus 2.7%
- Ventes au détail (Octobre, en glissement annuel): 1.7%
- Consensus 0.8%
- IPC Tokyo (Novembre, en glissement annuel): 2.8%
- Consensus 2.7%
- Ventes au détail (Octobre, en glissement annuel): 1.7%
- Consensus 0.8%
La seconde vague inflationniste
Au Japon, l'inflation sous-jacente (En glissement annuel) dans la capitale nippone a surpris cette nuit à la hausse à 2.8% pour le mois de novembre (contre 2.7% pour le consensus de marché). Ce n'est pas la hausse qui surprend, mais l'amplitude de celle-ci car depuis août, l'inflation connaît un second souffle dans le pays. En glissement annuel, le taux est d'abord passé de 2.7% en août, à 2.9% en septembre puis 3% en octobre. L'inflation de Tokyo sert de proxy pour l'inflation du pays qui doit être publié le 18 décembre pour le mois de novembre.
La Banque du Japon surveille de près l'indicateur d'inflation et ce n'est pas pour rien qu'elle doit statuer sur l'évolution des taux le 19 décembre prochain, soit le lendemain de la publication des données sur l'inflation de novembre. Cette dernière a laissé ses taux stables à 0.5% depuis le 24 janvier dernier, une position qui pourrait devenir compliquer si les données sur l'inflation surprenait encore à la hausse mi-décembre. D'autant plus que l'inflation est devenu la préoccupation majeure des japonais: l'inflation sur les produits alimentaires (et notamment le riz) a atteint des plus hauts en mai dernier (Le prix avait doublé en 1 an).
Depuis plus de trois décennies, le Japon avait évolué dans un environnement déflationniste, exportant sa déflation partout dans le monde. Sous la pression inflationniste, la Banque du Japon avait décidé de rompre avec sa politique de taux zéro et de les augmenter progressivement afin de combattre l'inflation. Devant l'intensification des pressions inflationnistes, le bon sens voudrait que la Banque du Japon soit favorable à une augmentation des taux directeurs de 25 points de base lors de la réunion prévue le 19 décembre prochain.
Le retour des Abenomics
Oui mais voilà, entre temps, le PLD a choisi la première ministre Takaichi pour gouverner le pays. Elle qui poursuit la politique économique d'Abe, elle entend relancer la croissance et la consommation dans le pays grâce à un grand plan de relance économique de 17 000 milliards de yen. Elle a plusieurs fois évoqué publiquement sa volonté de conserver les taux inchangés afin d'assurer la relance économique. Elle ne s'inquiéte pas de la trajectoire d'endettement du pays car la relance économique doit augmenter les recettes fiscales du pays et assainir la situation budgétaire à moyen-terme. Ce qui peut étonner, ce sont plutôt ses propos à l'égard de l'inflation. Elle souligne sa volonté de lutter contre l'inflation, et dans le même temps, son positionnement à l'égard de la BoJ est clairement "dovish".
L'économie nippone montre des signes contraires, le PIB reculant de 0.4% en glissement trimestriel au Q3, alors que les ventes au détail se reprennent : Elles progressent de 1.7% en octobre contre 0.8% pour le consensus (en glissement annuel). La relance est donc pour l'instant fragile, non acquise. Une hausse des taux directeurs pourrait saper la tentative de relance de l'économie nippone, ce qui explique le positionnement de la première ministre japonais.
La Banque du Japon se trouve donc dans une situation délicate où elle doit arbitrer entre une pression inflationniste grandissante et un ralentissement économique prématuré.
Calendrier
- Lundi 1 décembre : PMI Manufacturier (Consensus à 48.8) et discours de Kazuo Ueda, le gouverneur de la BoJ
- Jeudi 18 décembre : Données sur l'inflation de novembre
- Vendredi 19 décembre : Décision de la BoJ sur les taux directeurs
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