Luca de Meo a annoncé hier quitter la direction de Renault. Ce départ inattendu suscite de vives inquiétudes au sein de l’entreprise et du secteur automobile. Arrivé en 2020 alors que le groupe était en pleine crise, il avait impulsé la transformation stratégique de la firme. Cela est notamment passé par l’électrification et la montée en gamme des véhicules ainsi qu’un redressement financier significatif. Son départ, prévu pour le 15 juillet, a engendré une chute notable de l’action de Renault en Bourse. Celui-ci intervient en plein milieu de cette transition et crée une forte incertitude, tant pour les salariés que pour les marchés.
Cette décision soudaine, non anticipée par les syndicats, intervient dans un contexte déjà tendu pour l'industrie automobile. En effet le secteur est confronté à des difficultés de rentabilité, à la transition vers l’électrique et à des changements de direction chez d’autres grands groupes, comme Stellantis.
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Rejoignez XTB Ouvrir un compte démo Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobilePlusieurs noms sont évoqués pour succéder à Luca de Meo, notamment celui de François Provost, de Denis Le Vot ou encore de Fabrice Cambolive, cependant aucune décision n’est encore prise. Les représentants syndicaux ont exprimé leurs préoccupations quant à la stabilité de la stratégie du groupe, à la pérennité industrielle et à l’avenir de la production en France.
Le futur ex patron de Renault devrait rejoindre le groupe Kering, l’annonce officielle pourrait avoir lieu ce lundi, après la clôture des marchés. Cela représenterait une transition majeure pour Kering, qui cherche à relancer sa croissance, notamment autour de la marque Gucci. Ce mouvement pourrait aussi refléter l’intérêt croissant du secteur du luxe pour des profils issus de l’industrie automobile, notamment pour leur expertise en gestion de marque et en stratégie produit.
Source: xStation5
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