- La séance européenne d’aujourd’hui a été dominée par les vendeurs. Le DAX allemand a perdu près de 1,5 %, tandis que le FTSE britannique a reculé de plus de 0,4 %, après un message jugé accommodant de la Banque d’Angleterre, qui a laissé son taux directeur inchangé à 4 %. Cinq membres ont voté pour le statu quo, tandis que quatre ont soutenu une baisse de 25 points de base, contre un consensus de 6–3 attendu. Breeden, Ramsden, Dhingra et Taylor ont voté pour une réduction de taux. Le précédent vote affichait une répartition de 7–2. La paire GBP/USD a reculé après cette décision.
- La Norges Bank a également maintenu son taux à 4 %, conformément aux attentes. La banque centrale norvégienne anticipe une baisse des taux l’an prochain, mais estime que la politique monétaire doit rester restrictive à court terme et ne se montre pas pressée d’assouplir.
- Sur le plan macroéconomique, la production industrielle allemande a progressé de 1,3 % sur un mois, contre 3 % attendus et -4,3 % précédemment ; en glissement annuel (corrigé des variations saisonnières), elle ressort à -1 %, contre 0,1 % attendu et -4,2 % précédemment.
- Les actions de Deutsche Börse ont chuté de près de 5 % dans un contexte d’enquête antitrust de la Commission européenne. Le titre est déjà en recul de près de 30 % par rapport à ses sommets historiques — l’un des plus forts replis de son histoire. Une éventuelle amende équivalente à 10 % du chiffre d’affaires annuel, soit environ 700 millions d’euros, pourrait réduire le bénéfice net d’environ 200 millions d’euros, en supposant une marge nette de 30 %.
- Le géant danois Maersk a publié des résultats supérieurs aux attentes, tandis que les revenus de Commerzbank sont légèrement inférieurs aux prévisions ; les ventes d’AstraZeneca ont en revanche dépassé les attentes.
- Aux États-Unis, les valeurs technologiques affichent de fortes baisses, notamment les semi-conducteurs et les logiciels. Le rapport Challenger a révélé 153 000 suppressions d’emplois en septembre — le niveau le plus élevé depuis 2003. Le contrat US100 recule de plus de 1,5 %, tandis que le US30 perd plus de 0,8 %.
- Nvidia poursuit sa baisse, en repli de plus de 2 % après les propos de son PDG Jensen Huang, selon lesquels la Chine serait sur le point de dépasser les États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle. En revanche, Alphabet et Apple repassent dans le vert.
- La paire EUR/USD grimpe aujourd’hui de 1,15 à 1,155, profitant de la faiblesse du dollar américain ; l’or et l’argent progressent également légèrement.
- Selon le président de la Chambre des représentants Mike Johnson, « je suis moins optimiste quant à la fin du shutdown ». Ce blocage prolongé du gouvernement américain semble peser sur l’économie et renforcer l’incertitude des marchés. Les futures de l’indice dollar (USDIDX) reculent après avoir atteint une importante résistance technique autour de la moyenne mobile EMA200.
- Les prix du pétrole ont reculé après la décision de l’Arabie saoudite de réduire ses prix d’exportation de brut vers l’Asie à leur plus bas niveau en 11 mois, sur fond de hausse de la production de l’OPEP.
- Selon une enquête Bloomberg, la production de l’OPEP a augmenté de 50 000 barils par jour en octobre, à 29,07 millions de barils/jour. Les hausses en Arabie saoudite, Irak, Émirats arabes unis et Koweït ont été partiellement compensées par les baisses en Libye et au Venezuela, d’environ 120 000 barils/jour.
- L’AIE a averti d’un risque de surproduction record en 2026. Le pétrole recule d’environ 1 %, autour de 63 dollars le baril. Le gaz naturel a également chuté après le rapport de l’EIA, qui fait état d’une hausse des stocks de 33 milliards de pieds cubes, contre 31 attendus et 74 précédemment.
- Les futures sur le café reculent sur l’ICE, même si les stocks continuent de baisser et que les pluies restent inférieures à la moyenne dans la région brésilienne du Minas Gerais. Les risques de typhons au Vietnam, dans les zones productrices de robusta, alimentent les craintes de perturbations de l’offre, tandis que les stocks certifiés ICE d’arabica tombent à un plus bas de 18 mois (430 000 sacs).
- Selon Reuters, les négociants expédient environ 150 000 sacs de café brésilien vers l’Europe, ce qui pourrait aider à reconstituer les stocks et apaiser la tension sur les prix.
- Les cryptomonnaies restent sous pression : le Bitcoin recule vers 101 000 dollars, après 2,5 milliards de dollars de retraits d’ETF sur les six dernières séances.
- Selon K33 Research, la zone des 90 000–92 000 dollars constitue un niveau de support clé, correspondant au prix moyen d’achat des ETF américains et à un écart de prix CME non comblé. Les Ethereum et autres actifs numériques poursuivent leur recul, dans un marché globalement fragile.
- Enfin, des sources proches du Congrès indiquent que l’administration Trump n’envisage aucune opération militaire terrestre au Venezuela, faute de base légale.
- Depuis septembre, les forces américaines ont mené 16 frappes contre des embarcations suspectées de trafic de drogue dans les Caraïbes et le Pacifique oriental, faisant 67 morts.
- Le groupe aéronaval USS Ford reste déployé dans la région, officiellement pour des opérations de surveillance et d’interdiction maritime.
Les cours du café chutent alors que d'importantes livraisons brésiliennes vers l'Europe apaisent les craintes sur l'offre
Le cours du cacao recule de 3% alors que les conditions de récolte s’améliorent en Afrique de l’Ouest 🌱
Les cryptomonnaies reculent dans un contexte de peur à Wall Street 📉
Le pétrole poursuit sa chute dans un contexte de hausse de la production de l’OPEP 📉 L’Arabie saoudite réduit ses prix
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