- Les indices américains ont terminé la journée en territoire négatif après la conférence de presse du président de la Fed, Jerome Powell, qui s'est montré légèrement plus belliciste.
- La Réserve fédérale n'a pas surpris les investisseurs et a décidé de maintenir ses taux d'intérêt inchangés à 4,25 %-4,5 %.
- La Fed reste légèrement plus belliciste que prévu. Le sentiment s'est détérioré en raison des inquiétudes liées à la politique commerciale, qui soulèvent des questions quant à son impact sur les dépenses de consommation.
- Plus important encore, la Fed a révisé ses prévisions économiques, tablant sur une croissance du PIB plus lente, un chômage légèrement plus élevé et une inflation légèrement plus forte que dans ses prévisions de mars.
- Le graphique en points semble belliciste, car même si la projection médiane indique toujours deux baisses de taux en 2025, on observe un virage belliciste en 2026/2027 (une baisse en moins par rapport aux prévisions de mars).
- Pour 2025, sept responsables de la Fed ne prévoient désormais aucune baisse des taux (contre quatre en mars), et deux prévoient une baisse (contre quatre auparavant).
- Powell a déclaré que l'impact de la guerre commerciale devrait être visible d'ici la fin de l'été et que la Fed prendra une décision plus judicieuse si elle attend quelques mois supplémentaires pour disposer de nouvelles données et d'éventuelles mises à jour concernant les droits de douane.
- La déclaration ne contient plus d'avertissements concernant une hausse de l'inflation ou un ralentissement de la croissance, ce qui pourrait suggérer une éventuelle baisse des taux en septembre. Tout dépendra désormais des données des deux prochains mois.
- En Europe, les indices boursiers ont clôturé la séance au comptant en baisse. Le DAX allemand a reculé de 0,39 %, tandis que le CAC 40 français a perdu 0,36 %.
- Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré dans un discours qu'un accord commercial entre le Canada et les États-Unis pourrait contribuer à atténuer les pressions inflationnistes et éventuellement annuler les droits de douane existants.
- Après un récent ralentissement de la croissance des salaires dans la zone euro, les données sur l'inflation ont reflété des tendances déflationnistes émergentes. Les prix sont restés inchangés d'un mois à l'autre, tandis que l'inflation annuelle est tombée en dessous de l'objectif de 2 % de la BCE.
- Le rapport sur les mises en chantier aux États-Unis pour le mois de mai s'est révélé plus faible que prévu. Le nombre de mises en chantier a atteint son plus bas niveau depuis 2020, et les permis ont également été inférieurs aux prévisions. Malgré la baisse des taux hypothécaires, la demande ne s'est pas améliorée et le moral des constructeurs est proche des niveaux enregistrés pendant la crise.
- Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont restées proches des attentes, à 245 000 (prévisions : 245 000 contre 248 000 précédemment).
- Le rapport de l'EIA a montré une baisse record des stocks de pétrole brut de -11,473 millions de barils (prévisions : -2,5 millions, précédemment : -3,644 millions).
- Cependant, le marché a largement ignorées les données sur les stocks et s'est concentré sur les commentaires de Donald Trump au même moment. Le président a annoncé que des responsables iraniens avaient approché les États-Unis pour discuter du conflit avec Israël. Les investisseurs ont interprété cela comme une volonté potentielle de négocier la paix. En conséquence, les prix du pétrole brut ont chuté d'environ 2 % immédiatement après la déclaration de Trump.
- Le Sénat américain a adopté hier, par 68 voix contre 30, la loi GENIUS (Guiding and Establishing National Innovation for U.S. Stablecoins), approuvant ainsi le premier cadre réglementaire national pour les stablecoins adossés au dollar. Le projet de loi va maintenant être soumis à la Chambre des représentants pour la prochaine étape législative.
- L'incertitude sur les marchés mondiaux et la fuite vers des actifs plus sûrs ont fait chuter le bitcoin sous la barre des 103 600 dollars.
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