• Données mitigées en provenance des États-Unis
• Le pétrole WTI a plongé de plus de 5%.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileLes indices européens ont terminé la session d'aujourd'hui en ordre dispersé. Les données de l'Ifo ont montré que la pandémie en cours affecte les bénéfices des entreprises industrielles, tandis que l'enquête PMI de septembre a confirmé que le secteur manufacturier de la zone euro a connu sa plus forte croissance depuis plus de deux ans. L'Union européenne a lancé jeudi une procédure judiciaire contre le Royaume-Uni pour avoir rompu l'accord de divorce précédent. Pendant ce temps, le ministre britannique Michael Gove a déclaré que des divergences subsistaient dans les discussions sur un accord commercial post-Brexit, mais que Londres travaillerait dur pour parvenir à un accord.
Les indices américains ont effacé certains de leurs hausses initiales après que l'optimisme récent concernant un nouveau plan de relance américain se soit dissipé, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ayant semblé très sceptique quant à un accord avec les responsables de la Maison Blanche. Cette dernière a déclaré que les républicains "ne partagent pas nos valeurs" ou ne veulent pas faire les investissements nécessaires, en particulier dans les priorités de financement et de santé des États et des collectivités locales. Cependant, N. Pelosi et S. Mnuchin doivent s'exprimer à nouveau ce soir et les attentes du marchés sont fortes dans l'attente d'une sortie de l'impasse. L'élan haussier s'est estompé suite à un ensemble de données économiques mitigées. Les données hebdomadaires sur les demandes d'indemnisation ont confirmé la lente reprise du marché du travail américain. Les dépenses personnelles ont dépassé les estimations du marché tandis que les revenus ont chuté plus que prévu. Les indices ISM et Markit du secteur manufacturier sont restés en dessous des attentes.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileSur le front des entreprises, les ventes de Fiat Chrysler ont chuté de 10 % par rapport à l'année dernière, mais elles ont grimpé de 38 % du deuxième au troisième trimestre, avec 140 265 véhicules vendus de juillet à septembre de plus que les trois mois précédents. GM a annoncé que ses ventes au cours du troisième trimestre ont chuté de 9,9 % par rapport à l'année dernière, mais qu'elles se sont améliorées successivement chaque mois, montrant des signes de reprise continue. Boeing prévoit de consolider sa production de 787 Dreamliner dans son usine de Caroline du Sud l'année prochaine, afin de réduire les coûts dans un contexte de faible demande, ce qui marquera un coup dur pour son centre de production de la région de Seattle. Demain, l'attention des investisseurs se portera sur le rapport du NFP qui devrait montrer une forte baisse par rapport à la précédente publication.
Le pétrole WTI a chuté de plus de 5 % et se négocie autour de 38 dollars le baril, l'augmentation du nombre de nouveaux cas de coronavirus ayant suscité des inquiétudes quant à la reprise de la demande de carburant. La reprise des exportations libyennes a également exercé une pression supplémentaire sur les prix, car le champ pétrolifère de Sarir a repris sa production après un blocus de huit mois imposé par l'Armée nationale libyenne basée dans l'est du pays. La production est passée dans un premier temps de 90 000 bpj à 250 000 bpj pour s'établier à 270 000 bpj. Le cours du brut Brent a réussi à effacer partiellement les baisses antérieures et se négocie autour de 40,90 dollars le baril.
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Le brut WTI (OIL.WTI) a été soumis à une forte pression durant la session d'aujourd'hui. Le cours est rapidement passé sous le support à 38,50 dollars le baril. Si le repli se poursuit, la prochaine résistance est à 37,11 $ le baril. Les cours semblent pour l'heure se stabiliser aux alentours de 38,60$ le baril. Source : xStation5
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