- Négociations prolongées sur l'accord commercial Brexit
- L'Allemagne se dirige vers un confinement strict
- Les législateurs américains prévoient de partager les 908 milliards de dollars dans le cadre du plan COVID-19
- Début du déploiement des vaccins aux États-Unis
Les indices européens ont terminé la session d'aujourd'hui en hausse, les investisseurs ayant accueilli favorablement la nouvelle selon laquelle le Royaume-Uni et l'UE ont convenu de prolonger les négociations sur un accord commercial de Brexit. Le premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont convenu ce week-end d'aller "plus loin", en ignorant l'échéance fixée au dimanche et en donnant aux négociateurs une nouvelle chance de conclure un accord commercial. Le négociateur en chef de l'Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, a signalé que les deux parties pourraient parvenir à un accord si une solution sur la pêche est trouvée, a rapporté la BBC, citant une source de l'UE.
Pendant ce temps, l'Allemagne a annoncé qu'elle entrera dans une période de confinement strict à partir de mercredi, les commerces non essentiels, les écoles et les coiffeurs devant fermer au moins jusqu'au 10 janvier en raison de la hausse des cas de coronavirus et des décès. Londres sera placée dans la tranche la plus sévère des restrictions COVID-19 à partir de mercredi, suite à une forte augmentation des cas de coronavirus, a rapporté le CNBC lundi. Au cours de la session d'aujourd'hui, le DAX a augmenté de 0,90 %, le CAC40 a progressé de 0,53 % et le FTSE 100 a terminé en baisse de 0,1 %.
Les indices de Wall Street sont à la hausse, les autorités américaines ayant approuvé le vaccin Pfizer/BioNTech vendredi dernier et le pays débutera bientôt sa campagne de vaccination. Les nouvelles récentes concernant le plan de relance ont également renforcé le sentiment du marché. Le plan bipartite de 908 milliards de dollars serait divisé en deux parties afin d'améliorer ses chances d'approbation, a rapporté Reuters. La première partie de la mesure de 748 milliards de dollars comprend des fonds pour les chômeurs et les petites entreprises et la seconde partie comprend 160 milliards de dollars pour l'aide publique et locale qui comprend des protections de responsabilité pour les entreprises et autres entités, les deux plus grands points de discorde. Les investisseurs restent néanmoins préoccupés par la propagation rapide de la pandémie, le nombre de décès aux États-Unis ayant dépassé 300 000, soit un cinquième du total mondial, tandis que 247 000 nouveaux cas ont été signalés vendredi : un nouveau record quotidien.
Les contrats à terme sur le brut américain ont effacé les gains enregistrés précédemment et se négocient à 46,20 dollars le baril, soit une baisse de 0,75 %, tandis que le contrat de référence international du Brent est tombé de 0,5 % en dessous de 50 dollars le baril. L'OPEP s'attend à ce que la demande mondiale de pétrole augmente de 5,9 millions de barils par jour en 2021, contre 6,25 millions de bpj dans les prévisions précédentes, a indiqué le rapport mensuel lundi. La nervosité entourant l'explosion d'un pétrolier après avoir été frappé par une source externe non encore identifiée alors qu'il déchargeait dans le port de Djeddah en Arabie Saoudite a également entraîné une hausse des cours. Il convient également de noter que les fondamentaux à court terme ne sont pas si favorables au marché pétrolier. De plus en plus de pays prennent des mesures très restrictives dans leur économie. Il est possible qu'il y ait des restrictions non seulement sur le commerce, mais aussi sur la circulation, ce qui entraînera un affaiblissement de la demande de pétrole dans un avenir proche. Malgré le fait que le vaccin contre le coronavirus soit apparu plus rapidement que prévu, les restrictions resteront en place pendant longtemps. En effet, la transmission du virus peut encore avoir lieu malgré la vaccination, et il existe actuellement moins de doses de vaccins que prévu. Par ailleurs, les cours à terme de l'or ont chuté de 0,75 %, à 1 825,00 $/oz, tandis que l'argent se négocie à un niveau inférieur de 0,2 %.
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La paire GBPUSD est tombée en dessous du niveau de 1,34, l'introduction de restrictions plus strictes à Londres ayant éclipsé l'optimisme initial concernant les négociations de Brexit et ayant entraîné des prises de bénéfices. La paire teste un support de court-terme à 1,3310, qui est en outre renforcé par la SMA 50 (ligne verte). En cas de cassure à la baisse, le mouvement baissier pourrait s'étendre vers le niveau de 1,3200. Source : xStation5
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