Mario Draghi a annoncé un dernier plan de relance avant de céder sa place à Christine Lagarde le 1er novembre prochain. Cependant ce plan de relance (Quantitative Easing de 20 milliards d’euros par mois à compter du 1er novembre sans limite de temps annoncée) est très loin de faire l’unanimité au sein du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. Un deuxième plan de relance pour l’économie européenne qui n’est pas encore en crise inquiète les investisseurs et les économistes qui sont persuadés que ce plan ne fonctionnera pas. Mario Draghi s’est montré très clair lors de sa conférence de presse, c’est aux gouvernements d’agir par le biais de la politique fiscale. Dans un premier temps l’euro est venu chercher son plus bas annuel, avant de revenir chercher ses plus hauts du mois de septembre au-delà des 1,1080 $.
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Rejoignez XTB Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileLes temps forts de ce vendredi :
- Balance commerciale pour le mois de juillet en Zone Euro à 11h00
- Ventes de détail pour le mois d’août aux Etats-Unis à 14h30
- Vente de détail hors automobiles pour le mois d’août aux Etats-Unis à 14h30
- Indice des prix à l’importation pour le mois d’août aux Etats-Unis à 14h30
- Indice des prix à l’exportation pour le mois d’août aux Etats-Unis à 14h30
- Indice de confiance du consommateur américain selon l’University of Michigan pour le mois de septembre à 16h00
La Zone Euro désunie
Interrogé lors de sa conférence de presse, Mario Draghi a refusé d’indiquer le nombre de membre du conseil des gouverneurs qui s’étaient opposés à cette mesure de relance. Pourtant, selon les diverses déclarations des membres du conseil qui ont précédé la réunion, nous savons que plusieurs gouverneurs y étaient farouchement opposés notamment les gouverneurs allemand, français, néerlandais et autrichien. Ceci ne facilitera en aucun cas la tâche de la future Présidente de l’institution, Christine Lagarde qui devra faire face à un conseil des gouverneurs désuni. Enfin, les projections macroéconomiques de la BCE concernant la zone euro sont mauvaises, puisque l’institution révise (encore une fois) les anticipations de croissance économique à la baisse : pour l’année 2019 la croissance est revue en baisse à 1.1 % (contre 1.2 %) et pour l’année 2020 la croissance a été corrigée à 1.2 % (contre 1.4%). De plus, les anticipations d’inflation ont également été revues en baisse. Pour rappel, la BCE a pour objectif de maintenir l’inflation en zone euro en-dessous mais proche des 2 %. Selon les projections de l’institution en 2019 l’inflation ne sera que de 1.2 % (contre 1.3 %) et en 2020 l’inflation devrait atteindre un plus bas à 1% (contre 1.4 % anticipé). Les mesures décidés par Mario Draghi devraient donc stimuler l’inflation en zone euro, mais de nombreux analystes en doute – et ces mesures font craindre qu’en cas de nouvelle crise grave, la BCE ne soit plus en mesure d’agir.
Représentation graphique de l'US100 . Source : xStation5.
Outre atlantique, c’est la confusion qui a dominé les indices américains concernant le dossier commercial sino-américain. Dans un premier temps, l’agence Bloomberg citant plusieurs sources a relayé l’information selon laquelle la Maison-Blanche serait prête à signer un accord intermédiaire avec la Chine afin de repousser l’application des nouveaux tarifs douaniers. Un haut responsable à la Maison-Blanche a démenti ces propos quelques minutes après. Cependant Donald Trump a semé le trouble en précisant qu’il pourrait envisager de signer un accord intermédiaire avec la Chine même s’il préférait éviter cela. Les indices ont donc fait le yoyo hier à l’image de la représentation du Nasdaq par le CFD US100 qui a marqué un nouveau plus haut mensuel à 7980.24 points. Les cours semblent donc se rapprocher de leur plus haut historique à 8050 points. Cet après-midi l’indice de confiance du consommateur de l’University of Michigan pourrait permettre à l’indice de s’affranchir des 23.6 % des retracements de Fibonacci afin de rallier les 7980 points. Le support majeur de l’US100 se situe autour des 7890 points (qui ont été franchis dans la nuit du 12 septembre grâce à l’annonce du report des tarifs douaniers), en cas de cassure de ce support, les cours pourraient retrouver le niveau des 7850 points.
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