PEA : quels sont les plafonds de versement en 2025 ?​

Rubriques connexes:
Temps de lecture: 7 minute(s)

L’article en bref : 

Le plafond du PEA classique est de 150 000 € et ne concerne que les versements. 

Avec un PEA‑PME, la limite grimpe à 225 000 € par personne. 

Le PEA Jeunes offre 20 000 € de plafond aux 18‑25 ans rattachés fiscalement, avant de devenir un PEA classique plafonné à 150 000 €. 

Une fois les plafonds atteints, les plus‑values continuent de capitaliser, mais tout nouveau dépôt est bloqué ou remboursé. 

Comprendre les plafonds du PEA en 2025​ 

Les plafonds du PEA fixent la frontière entre épargne défiscalisée et versements refusés. Ils résultent d’un arbitrage législatif : encourager l’investissement en actions européennes sans creuser les finances publiques. Savoir comment ils se calculent est la première étape pour bâtir une stratégie long terme vraiment optimisée. 

Pourquoi ces plafonds ont-ils été instaurés ? 

Fixé à 150 000 € dès 2013, le plafond du PEA limite l’avantage fiscal à une somme jugée suffisante pour un particulier moyen. La loi Pacte (2019) a conservé ce seuil, mais a relevé de 75 000 € à 225 000 € le plafond du PEA‑PME afin de soutenir les petites et moyennes entreprises : un compromis entre dynamisation de l’économie réelle et protection budgétaire de l’État. 

Quelles sommes sont prises en compte dans le calcul ? 

Seuls les versements en espèces intègrent le décompte. Ni les dividendes réinvestis ni la valeur de marché des titres ni les coupons obligataires ne réduisent votre marge sous le plafond. En clair, un plan valant 400 000 € peut rester parfaitement conforme si vous n’y avez déposé « que » 150 000 € à l’origine. 

PEA classique : quel plafond et pour qui ? 

Premier niveau de l’enveloppe, le PEA classique est l’outil le plus universel : il suffit d’être majeur et résident fiscal français pour en profiter. Comprendre son plafond, ses conditions d’éligibilité et ses limites de cumul évite bien des déconvenues au moment d’alimenter son compte espèces. 

Un plafond fixé à 150 000 € : que comprend-il ? 

Le plafond de 150 000 € agrège tous les dépôts réalisés depuis l’ouverture ; les frais d’entrée éventuels n’en font pas partie. Les versements liés aux titres non cotés respectent la même limite. Atteindre ce plafond n’oblige pas à clôturer le plan : vous pouvez laisser prospérer votre portefeuille indéfiniment. 

À qui s’adresse le PEA classique ? 

Toute personne physique majeure, fiscalement domiciliée en France, y est éligible. Les contribuables non‑résidents ou les personnes déjà détentrices d’un PEA classique ne peuvent en ouvrir un second. Les gains (plus‑values et dividendes) sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu après cinq ans, seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) restant dus. 

Peut-on cumuler plusieurs PEA classiques ? 

La règle est stricte : un PEA par personne, deux par foyer fiscal. Les dettes bancaires ou les comptes‑titres ordinaires n’entrent pas en ligne de compte. Un détenteur qui souhaiterait diversifier son patrimoine devra donc passer par un PEA‑PME, un PER ou une assurance‑vie. 

Le PEA-PME : une extension pour aller plus loin 

Apparu en 2014 et renforcé par la loi Pacte, le PEA‑PME ouvre la porte aux valeurs de croissance européennes. À condition de respecter la règle de cumul, son plafond élargi constitue une bouffée d’oxygène pour les investisseurs déjà au maximum de leur PEA classique. 

Un plafond qui grimpe à 225 000 € 

Avec 225 000 € de capacité, le PEA‑PME élargit la marge de manœuvre. Toutefois, n’oubliez pas que cette somme intègre ce que vous avez déjà versé sur votre PEA classique : si celui‑ci est plein à 150 000 €, il ne vous reste que 75 000 € de place sur votre PEA‑PME. 

Quels types d’investissements sont éligibles ? 

Sociétés de moins de 2 milliards d’euros de capitalisation, obligations convertibles de PME‑ETI ou parts de fonds investis à 75 % dans ces mêmes entreprises : ici, la palette est plus restreinte que sur un PEA classique mais souvent plus dynamique, avec des potentiels de croissance supérieurs (et un risque plus élevé). 

PEA Jeunes : un dispositif spécifique pour les 18-25 ans 

Destiné à initier les étudiants à la Bourse, le PEA Jeunes offre un plafond réduit mais un avantage fiscal complet. C’est aussi un excellent outil de transmission pédagogique pour les parents qui souhaitent confier une première enveloppe à leurs enfants. 

Plafond fixé à 20 000 € 

Le PEA Jeunes est limité à 20 000 € de versements. À la sortie du foyer fiscal, il se transforme en PEA classique, conservant son ancienneté (et donc l’avantage fiscal) tout en voyant son plafond passer à 150 000 €. 

Conditions d’ouverture et cumul avec les PEA des parents 

Le titulaire doit être âgé de 18 à 25 ans, poursuivant des études ou rattaché fiscalement à ses parents. Les PEA des parents ne sont pas affectés : un foyer peut donc cumuler deux PEA classiques, deux PEA‑PME et un ou plusieurs PEA Jeunes. 

Quels supports d’investissement sont autorisés ? 

La liste est identique à celle du PEA classique : actions éligibles, ETF PEA et fonds investis en actions européennes. Rien n’empêche de diversifier vers des microcaps européennes ou des trackers thématiques tant qu’ils respectent les règles d’éligibilité. 

En couple, peut-on optimiser les plafonds du PEA ? 

Travailler en duo permet de maximiser l’enveloppe globale, de répartir les risques et de faire jouer la complémentarité des stratégies (dividendes pour l’un, valeurs de croissance pour l’autre). Encore faut‑il bien coordonner les versements pour ne pas saturer un plan trop vite. 

Mariés ou pacsés : jusqu’à 300 000 € investis 

Chaque membre du couple bénéficie de son plafond individuel de 150 000 € sur le PEA classique, soit 300 000 € à deux, sans immixtion dans le régime matrimonial. 

PEA classique + PME : jusqu’à 450 000 € cumulés ? 

En théorie, le couple peut ajouter 75 000 € chacun sur un PEA‑PME si leurs PEA classiques sont pleins, portant la capacité globale de versement à 450 000 €. En pratique, l’allocation dépendra du profil de risque et de l’horizon d’investissement de chacun. 

Plafond atteint : que faire ensuite ? 

Considérer un PEA plein comme une impasse serait une erreur : le capital continue de fructifier, l’avantage fiscal reste intact et d’autres enveloppes complémentaires peuvent prendre le relais pour diversifier votre patrimoine. 

Continuer à faire fructifier ses actifs dans le PEA 

Le plafond du PEA ne limite que les apports en numéraire.Une fois vos dépôts maximisés, le portefeuille peut encore croître. Si la valeur de marché de vos titres passe de 150 000 € à 300 000 €, aucune alerte ni pénalité : ces plus‑values restent confinées dans l’enveloppe et conservent leur exonération d’impôt sur le revenu.  

Autre atout : l’arbitrage interne illimité. Concrètement, le PEA « protège » vos gains, vous laisse gérer activement ou passivement votre allocation et reporte toute taxation au jour où vous sortez réellement les fonds. 

Diversifier : assurance-vie, compte-titres, SCPI… 

Atteindre le plafond du PEA ne marque pas la fin de votre trajectoire d’investisseur ; c’est plutôt le signal d’ouvrir de nouvelles enveloppes pour équilibrer rendement, liquidité et fiscalité. D’autres placements sont intéressants à considérer pour diversifier son patrimoine. 

  • L’assurance‑vie : aucun plafond, un abattement fiscal après huit ans et un accès aux fonds euros et aux SCPI. 
  • Le PER : déductibilité des versements, idéal pour réduire l’impôt sur le revenu d’un foyer imposé dans les tranches élevées. 
  • Le Compte‑Titres Ordinaire : liberté d’investissement mondiale, absence de plafond, mais fiscalité élevée (30 % PFU). 

Peut-on transférer son PEA ? Quelles sont les limites ? 

Depuis 2019, le transfert conserve l’ancienneté fiscale. Les frais sont encadrés (15 €/ligne cotée, 50 €/ligne non cotée, plafonnés à 150 €) : une économie substantielle si vous passez d’une banque « traditionnelle » à un courtier zéro droit de garde. 

XTB, une alternative pour investir en actions sans contraintes de plafond ? 

Une fois leur PEA saturé, nombre d’investisseurs souhaitent continuer à renforcer leur exposition actions, y compris hors Europe. Un compte‑titres chez un courtier comme XTB offre alors une liberté totale de versement. 

Des frais réduits pour accéder aux marchés financiers 

XTB facture 0 € de commission sur l’achat d’actions au comptant jusqu’à 100 000 € de transactions mensuelles, puis applique 0,2 % au‑delà (minimum 10 €). Les spreads sur CFD actions et indices restent compétitifs, sans majoration cachée. Pas de frais de garde, pas de droit d’entrée : de quoi consacrer la quasi‑totalité de vos fonds au marché plutôt qu’aux commissions. 

Investir en ETF, actions, indices : quelle flexibilité ? 

Plus de 5 400 instruments tradables : ETF sectoriels Nasdaq, actions chinoises de Hong Kong ou mégacaps du S&P 500, tout est accessible depuis le même tableau de bord. Vous pouvez ajuster votre stratégie avec des fractions d’actions, prendre une position en pré‑marché US ou couvrir votre PEA plein via des CFD vendeurs. Aucune enveloppe défiscalisée ne propose une telle liberté géographique ni la possibilité d’utiliser l’effet de levier de façon ponctuelle. 

Pourquoi choisir XTB comme plateforme de trading ? 

  • Outils gratuits : calendrier macro, analyse technique, scanner de sentiments. 
  • Formation continue : e‑books, webinaires hebdomadaires, etc. 
  • Service 24 h/24, 5 j/7 : assistance par téléphone ou live‑chat. 
  • Sécurité réglementaire : courtier agréé par la KNF (Pologne) et enregistré auprès de l’AMF, avec ségrégation des fonds clients 

Ouvrez un compte aujourd'hui ou testez-vous sur un compte demo

Entrez sur le marché avec une application d'investissement primée, intuitive et facile à utiliser !

Rejoignez XTB Ouvrir un compte démo

"Ce matériel est une communication marketing au sens de l'art. 24, paragraphe 3, de la directive 2014/65 /UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers et modifiant la directive 2002/92 /CE et la directive 2011/61 /UE (MiFID II). La communication marketing n'est pas une recommandation d'investissement ou une information recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement au sens du règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché (règlement sur les abus de marché) et abrogeant la directive 2003/6 / CE du Parlement européen et du Conseil et directives 2003/124 / CE, 2003/125 / CE et 2004/72 / CE de la Commission et règlement délégué (UE) 2016/958 de la Commission du 9 mars 2016 complétant le règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les normes techniques de réglementation relatives aux modalités techniques de présentation objective de recommandations d'investissement ou d'autres informations recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement et pour la divulgation d'intérêts particuliers ou d'indications de conflits d'intérêt ou tout autre conseil, y compris dans le domaine du conseil en investissement, au sens de la loi du 29 juillet 2005 sur le commerce des instruments financiers. (c.-à-d. Journal des Lois 2019, point 875, tel que modifié). L’ensemble des informations, analyses et formations dispensées sont fournies à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation, une sollicitation d’investissement ou incitation à acheter ou vendre des produits financiers. XTB ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB. Toute utilisation des informations évoquées, et à cet égard toute décision prise relativement à une éventuelle opération d’achat ou de vente de CFD, est sous la responsabilité exclusive de l’investisseur final. Il est strictement interdit de reproduire ou de distribuer tout ou partie de ces informations à des fins commerciales ou privées. Les performances passées ne sont pas nécessairement indicatives des résultats futurs, et toute personne agissant sur la base de ces informations le fait entièrement à ses risques et périls. Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l'effet de levier. 75% de comptes d'investisseurs de détail perdent de l'argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous assurer que vous comprenez comment les CFD fonctionnent et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque probable de perdre votre argent. Avec le Compte Risque Limité, le risque de pertes est limité au capital investi."

Rejoignez plus d'1 600 000 d'investisseurs dans le monde.