Meta, encore appelée « Facebook » par certains, s’est révélée être l’un des « outsiders » du marché et du secteur technologique — pour la deuxième année consécutive. La plupart des investisseurs avaient déjà considéré l’entreprise comme perdue en 2022, et même une croissance de plusieurs centaines de pourcents depuis n’a pas suffi à en convaincre certains. Aujourd’hui, Meta revient dans l’actualité en raison de fuites concernant une supposée réduction des dépenses liées au « métavers » ainsi qu’en raison d’une nouvelle procédure de l’UE à son encontre.
Le « métavers », également appelé « Reality Labs », est un projet personnel de Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, qui tente sans succès depuis des années de convaincre les investisseurs de la validité de sa vision. Ce projet a récemment pesé lourdement dans les rapports financiers de l’entreprise, engloutissant des sommes colossales sans offrir en retour quoi que ce soit qui ressemble à un modèle économique viable. Aujourd’hui, Bloomberg a rapporté que Mark Zuckerberg pourrait enfin réduire les dépenses consacrées au projet. La réduction serait de l’ordre de 30 %, ce qui représenterait des milliards de dollars d’économies pouvant être alloués plus efficacement ailleurs. Cette rumeur a entraîné une hausse de 4 % du cours de l'action Meta.
Ailleurs, bien sûr, renvoie au fameux CAPEX. Comme la plupart des entreprises technologiques, Meta investit des montants énormes dans les infrastructures cloud et l’IA. En 2025, le CAPEX devrait coûter 65 milliards de dollars à Meta, et les prévisions pour les années suivantes indiquent des montants encore plus élevés. La croissance soutenue des marges et des revenus de l’entreprise a jusqu’ici permis de brûler des sommes considérables dans des projets non rentables, mais les défis posés par la révolution de l’IA semblent trop coûteux pour que l’entreprise continue à soutenir des initiatives moins prometteuses.
Cependant, les dépenses colossales n’empêchent pas les entreprises technologiques américaines d’enfreindre régulièrement la législation européenne. La Commission européenne a engagé une procédure contre Meta, l’entreprise ayant violé les règles antitrust en restreignant l'accès d’autres sociétés à la « WhatsApp Business Solution ». Contrairement à ce que pensent certains observateurs, les amendes ont été, sont et resteront sévères. Meta risque actuellement une pénalité pouvant aller jusqu’à 16,5 milliards de dollars — soit 10 % de ses revenus mondiaux. Si la procédure se conclut défavorablement pour Meta, ce ne sera pas la première fois que la Commission européenne lui inflige une telle amende.
Il convient de noter qu’il y a un peu moins d’un mois, Yann Andre LeCun aurait quitté l’entreprise. Comme il sied à un leader américain du marché, le pionnier de ses solutions d’IA est un chercheur d’origine française. Le Dr LeCun s’est séparé de Meta, affirmant que le changement de stratégie en matière d’IA « la mène droit dans le mur ». Il faisait partie depuis quelque temps des sceptiques de la technologie, soulignant qu’elle ne pourra jamais atteindre le niveau de complexité et d’avancement promis aux investisseurs par les leaders du secteur. Il a également critiqué l’abandon par l’entreprise des solutions open source.
Seul l'avenir nous dira si la croissance trimestrielle des revenus publicitaires permettra à Meta de mener à bien une stratégie de plus en plus risquée dans un environnement de plus en plus instable.
META.US (D1)
Source: xStation5
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