Les derniers indicateurs économiques publiés ce matin en Europe mettent en évidence un ralentissement modéré en France et en Allemagne, avec des signes contrastés sur l'inflation et l'emploi. En Allemagne, les ventes au détail ont reculé de 0,2 % en janvier, un chiffre inférieur aux attentes de 0,4 %, mais néanmoins meilleur que la chute de 0,9 % observée le mois précédent. Cette contraction, bien que modérée, reflète une consommation toujours fragile dans la première économie européenne.
En France, la consommation des ménages a légèrement dépassé les attentes, affichant une baisse de 0,5 % contre -0,6 % prévu, mais elle reste en retrait par rapport au rebond de 0,7 % enregistré le mois précédent. Cette tendance indique une certaine prudence des ménages face à un contexte économique incertain. L'inflation française, quant à elle, progresse de 0,2 % en février, en deçà des 0,5 % attendus, tandis que l’indice des prix harmonisé reste stable. Sur le front de la croissance, le PIB annuel affiche une hausse de 0,6 %, légèrement inférieure aux attentes de 0,7 %, et le PIB trimestriel s’est contracté de 0,1 %, en ligne avec les prévisions.
Investissez dès maintenant ou testez notre démo gratuite
Rejoignez XTB Ouvrir un compte démo Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileEn Allemagne, le marché du travail montre une certaine résilience avec une augmentation du chômage de seulement 5 000 demandeurs d’emploi en février, bien en dessous des 14 000 anticipés, ce qui suggère une certaine stabilité malgré le ralentissement économique. Le taux de chômage, lui, demeure inchangé à 6,2 %. Du côté de l’inflation, les données publiées confirment une modération, avec un indice des prix à la consommation en hausse de 0,4 % en février, conformément aux prévisions, et une inflation annuelle de 2,3 %, stable par rapport aux attentes et au chiffre précédent.
Ces données suggèrent que l’inflation reste sous contrôle en France et en Allemagne, ce qui pourrait conforter la Banque centrale européenne dans sa posture actuelle sur les taux d’intérêt. Cependant, la faiblesse persistante de la consommation et la croissance fragile en France comme en Allemagne pourraient alimenter les craintes d’un ralentissement économique plus marqué au cours des prochains mois. Les marchés devraient surveiller de près ces tendances pour anticiper d’éventuels ajustements monétaires et budgétaires en zone euro.
Graphique de l’EURUSD (intervalle H1)
Source : xStation5
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