- Perturbations de l'approvisionnement : Le pétrole rebondit de 2 % alors que Trump menace d'imposer un blocus naval au Venezuela et de nouvelles sanctions à la « flotte fantôme » russe.
- Échéances géopolitiques : Les prix dépendent de la réponse imminente de Poutine à la proposition de paix de Berlin, un rejet susceptible de déclencher une répression américaine.
- Contexte baissier : malgré le rebond par rapport à son plus bas niveau en 5 ans (55 dollars), les prix restent plafonnés par un excédent massif de l'offre en 2026 et un objectif de 52 dollars fixé par l'EIA.
- Perturbations de l'approvisionnement : Le pétrole rebondit de 2 % alors que Trump menace d'imposer un blocus naval au Venezuela et de nouvelles sanctions à la « flotte fantôme » russe.
- Échéances géopolitiques : Les prix dépendent de la réponse imminente de Poutine à la proposition de paix de Berlin, un rejet susceptible de déclencher une répression américaine.
- Contexte baissier : malgré le rebond par rapport à son plus bas niveau en 5 ans (55 dollars), les prix restent plafonnés par un excédent massif de l'offre en 2026 et un objectif de 52 dollars fixé par l'EIA.
La stratégie vénézuélienne : blocus naval ou posture politique ?
Les prix du pétrole ont atteint leur niveau plancher mardi après que le président américain élu Donald Trump a annoncé un « blocus total de tous les pétroliers sanctionnés » transportant du brut vénézuélien. Cette mesure, dévoilée via Truth Social le 16 décembre, vise à couper les vivres financiers du gouvernement de Nicolás Maduro. La Maison Blanche affirme que ces revenus pétroliers financent le terrorisme et la traite des êtres humains.
Cette directive fait suite à la saisie très médiatisée d'un pétrolier au large des côtes vénézuéliennes la semaine dernière et suggère le déploiement de ce qui pourrait être la plus grande armada navale jamais vue dans les eaux sud-américaines. Alors que les États-Unis repositionnent leurs ressources militaires dans la région depuis des mois, des questions subsistent quant à la faisabilité d'un blocus physique durable.
L'industrie pétrolière vénézuélienne n'est plus que l'ombre d'elle-même. La production, qui s'élevait à 3 millions de barils par jour (bpj) en 2000, a chuté à 300 000 bpj en 2020 en raison d'un sous-investissement systémique et des sanctions. Si la production a récemment repris pour atteindre près d'un million de bpj, environ la moitié de ces exportations sont destinées à la Chine, souvent via des pétroliers chinois. Toute ingérence physique de la marine américaine remettrait directement en cause la sécurité énergétique de Pékin. Si un blocus réussi permettrait de resserrer un marché actuellement confronté à un excédent massif de l'offre, son impact sur les fondamentaux mondiaux pourrait être tempéré par ces frictions géopolitiques.

Le Venezuela produit près d'un million de barils de pétrole brut par jour et ne figure plus parmi les dix premiers producteurs mondiaux. Près de la moitié de cette production est exportée vers la Chine. Source : Bloomberg Finance LP, XTB
L'ultimatum de Trump à Moscou
Dans le même temps, Washington prépare une série de sanctions draconiennes visant le secteur énergétique russe. Ces mesures, qui visent principalement la « flotte fantôme » de pétroliers et les négociants tiers, dépendraient de la réponse de Vladimir Poutine à un projet de plan de paix pour l'Ukraine.
Les efforts diplomatiques se sont intensifiés à la suite de deux jours de négociations à haut risque à Berlin (14-15 décembre), auxquelles ont participé le président Volodymyr Zelenskyy et les envoyés de Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner. Alors que des garanties de sécurité préliminaires pour l'Ukraine, inspirées des normes de l'OTAN, ont été discutées, le Kremlin reste récalcitrant, exigeant un règlement global plutôt qu'une trêve temporaire.
Le calendrier diplomatique est désormais très chargé. Suite à l'affirmation de Trump selon laquelle un accord est « plus proche que jamais », la proposition de paix devrait être officiellement présentée à Moscou d'ici le 20 décembre. Si Poutine rejette les termes de l'accord, la menace d'une escalade des sanctions pourrait fournir un plancher à court terme pour les prix. Cependant, l'Inde et la Chine restant fermement ancrées comme acheteurs du pétrole russe de l'Oural, les acteurs du marché restent sceptiques quant à la possibilité de mettre complètement de côté l'offre russe en 2026.
Perspectives techniques : un test des plus bas
Le pétrole brut WTI s'est récemment effondré à 55 dollars le baril, marquant un creux de près de cinq ans, avant d'entamer sa remontée d'aujourd'hui. Les analystes techniques notent qu'une clôture au-dessus de 56,50 dollars pourrait signaler une configuration « bullish engulfing », ouvrant potentiellement la voie à un rebond correctif vers les moyennes mobiles simples (SMA) à 25 et 50 jours, proches de 58 dollars.
À l'inverse, si la Russie signalait qu'elle se conforme aux exigences de la coalition occidentale, le « dividende de la paix » verrait probablement les prix franchir le niveau de soutien de 55 dollars. Cela mettrait en jeu le retracement de Fibonacci à 61,8 % du rallye 2020-2022, situé juste en dessous de 53 dollars. Il convient de noter que l'Energy Information Administration (EIA) maintient des perspectives baissières pour l'année à venir, prévoyant des prix moyens inférieurs à 52 dollars le baril en 2026.

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