- Les indices de Wall Street ont basculé dans le rouge après la publication dans le Wall Street Journal d'un article faisant état d'un projet de durcissement des réglementations américaines à l'exportation d'équipements semi-conducteurs destinés aux usines sud-coréennes et taïwanaises implantées en Chine (S&P 500 : -0,2 %, DJIA : -0,15 %, Nasdaq : -0,8 %, Russell 2000 : -0,25 %).
- Les gains initiaux ont été principalement alimentés par les commentaires accommodants de M. Waller, membre de la Fed, qui a laissé entendre de manière inattendue que la Fed pourrait envisager des baisses de taux dès juillet. M. Barkin a toutefois adopté un ton plus prudent par la suite, déclarant qu'il ne pouvait actuellement « écarter » les risques d'inflation liés aux droits de douane.
- La volatilité sur le marché boursier américain est alimentée par le « triple witch », jour où expirent des contrats d'options d'une valeur totale de 6 500 milliards de dollars.
- Reuters a cité des sources iraniennes suggérant que Téhéran pourrait être ouvert à certaines concessions dans son programme d'énergie nucléaire et d'enrichissement d'uranium. Les marchés ont initialement réagi positivement à cette nouvelle.
- Les données économiques américaines ont été mitigées. L'indice économique avancé (LEI) du Conference Board a reculé de 0,1 % en glissement mensuel, comme prévu (après une baisse de 1,4 % en avril), tandis que l'indice Philly Fed s'est établi à -4, manquant les attentes d'un rebond à -1,5 (contre -4 précédemment).
- En Europe, les indices ont terminé la semaine dans le vert. Le DAX allemand a mené la hausse avec une progression de 1,3 %, le CAC 40 français a gagné près de 0,5 %, tandis que le FTSE 100 britannique a légèrement reculé de 0,2 %.
- La confiance des consommateurs de la zone euro a déçu, tombant à -15,3 contre -15,2 précédemment, en dessous des attentes de -14,9. Les ventes au détail au Royaume-Uni ont surpris à la baisse, avec des reculs marqués tant pour les chiffres de base que pour les chiffres globaux ; ces derniers ont baissé de -2,7 % en glissement mensuel, contre des prévisions de -0,5 %, après une hausse de 1,2 % précédemment.
- Les prix du pétrole ont chuté de plus de 2,5 % à 76 dollars le baril, tandis que le gaz naturel (NATGAS) a reculé de plus de 5 %, passant de 4,14 dollars/MMBtu à 3,83 dollars/MMBtu, les investisseurs ayant pris leurs bénéfices après les gains enregistrés en début de semaine grâce aux conditions météorologiques.
- Sur le marché des changes, le dollar a enregistré sa meilleure performance hebdomadaire depuis février, soutenu par des flux vers les valeurs refuges dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient. Toutefois, les déclarations iraniennes d'aujourd'hui ont déclenché une forte correction du dollar (USDIDX : -0,3 %).
- L'euro reste la devise la plus forte du G10 aujourd'hui, affichant de solides gains par rapport au dollar (EURUSD : +0,4 % à 1,153).
- Les devises les plus touchées sont les devises antipodales (AUDUSD : -0,4 % ; NZDUSD : -0,3 %), tandis que la livre sterling et le franc suisse se négocient à des niveaux stables.
- Sur le marché des cryptomonnaies, les prix sont en baisse. Le bitcoin a reculé à 102 000 dollars, tandis que l'Ethereum a perdu plus de 3,5 %.
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