Frais d'un PEA : le point sur ce qui est plafonné, variable ou évitable

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En 2025, comprendre les frais sur PEA n’a jamais été aussi important : ces coûts, parfois invisibles, peuvent rogner plusieurs points de performance chaque année. Bonne nouvelle : depuis la loi PACTE, une partie de la facture est enfin plafonnée.

Quels frais pour un PEA en 2025 ? Le point sur ce qui est plafonné, variable ou évitable 

En 2025, comprendre les frais sur PEA n’a jamais été aussi important : ces coûts, parfois invisibles, peuvent rogner plusieurs points de performance chaque année. Bonne nouvelle : depuis la loi PACTE, une partie de la facture est enfin plafonnée. Mieux, la concurrence entre courtiers pousse les tarifs restants vers le bas. Reste à démêler ce qui est vraiment dû, ce qui peut se négocier et ce qu’il est encore possible d’éviter.  

À quoi servent vraiment les frais d’un PEA ? 

Les frais d’un PEA financent à la fois la conservation légale de vos titres et l’accès technique aux marchés. Autrement dit, ils assurent le bon fonctionnement de l’enveloppe fiscale et la sécurité de vos investissements. 

Les frais... une fatalité ? 

Pas nécessairement. Certes, les frais du PEA sont inhérents à la tenue d’un plan : ils rémunèrent le service de conservation des titres, la connexion aux places boursières et la conformité réglementaire. Mais la loi PACTE, la digitalisation des ordres et la montée en puissance des courtiers en ligne ont transformé ces coûts fixes en variables négociables.  

Aujourd’hui, un investisseur particulier peut : 

  • Réduire à zéro certains postes : chez plusieurs brokers, les frais d’ouverture et les frais de garde ont disparu. 
  • Optimiser le courtage : en passant des ordres exclusivement en ligne, vous ramenez votre frais de courtage PEA sous le seuil de 0,5 % et souvent bien en-deçà. 
  • Éviter les frais fantômes : change, inactivité, impressions d’IFU, autant de lignes tarifaires qui se contournent en choisissant un courtier transparent. 

Un passage obligé pour accéder aux marchés 

Les frais couvrent : 

  • La création et la maintenance du compte-espèces et du compte-titres associés, 
  • La connexion aux places boursières (Euronext, Xetra, Borsa Italiana, etc.), 
  • L’exécution de vos ordres d’achat et de vente, 
  • L’administration légale (rapports, IFU, reporting MIFID II). 

Sans ces rouages, impossible d’investir dans les actions ou ETF logeables dans la poche PEA. 

Ce que dit la loi (et ce que ça change pour vous) 

Depuis le 1ᵉʳ juillet 2020, le décret d’application de la loi PACTE plafonne une bonne partie des frais PEA : 

 

Bon à savoir : ces plafonds sont revus tous les trois ans pour coller à l’inflation, prochaine échéance début 2026. 

Ce que vous ne paierez plus grâce à la loi PACTE 

Depuis l’entrée en vigueur du décret PACTE le 1ᵉʳ juillet 2020, ces plafonds sont devenus la nouvelle norme et s’imposent à tous les intermédiaires, des banques de réseau aux courtiers 100 % mobiles.  

Frais d’ouverture : fixés une bonne fois pour toutes 

Grâce à la loi PACTE, le ticket d’entrée d’un PEA ne peut plus dépasser 10 €. En pratique, de nombreux courtiers l’ont même carrément ramené à 0 €. Ouvrir un plan n’est donc plus une dépense, mais un simple formulaire dématérialisé.  

Frais de tenue de compte : plafonnés selon le type de titres 

Le plafonnement légal combine : 

  • 0,4 % de l’encours global, 
  • 5 € par ligne de titres cotés (25 € pour les non cotés). 

En pratique, la facture dépend directement de la composition du portefeuille : trois ETF indiciels génèrent des frais quasi nuls, tandis qu’une quarantaine de micro-caps peut devenir coûteuse. Les courtiers les plus concurrentiels affichent désormais 0 € de frais de garde, quel que soit le nombre de lignes, vous assurant une stabilité des coûts même lorsque vous diversifiez vos positions. 

Frais de transaction : quand l’ordre en ligne fait toute la différence 

Le cadre légal limite les frais à 0,5 % par ordre exécuté depuis le web ou une application, et à 1,2 % lorsque l’instruction passe par téléphone ou courrier. Dans la pratique, les courtiers digitaux vont beaucoup plus loin : XTB affiche 0 € jusqu’à 100 000 € de volume mensuel et Trade Republic applique un forfait fixe de 1 €. Résultat : sur un ordre de 1 000 €, le coût réel descend sous 0,10 %. Pour maîtriser vos dépenses, privilégiez donc systématiquement la passation en ligne et évitez les canaux « hors ligne » plus onéreux. 

Transférer ou clôturer un PEA : les limites imposées par la loi 

Migrer votre plan coûte, au maximum, 15 € par ligne cotée (50 € non cotée) avec un plafond global de 150 €. La plupart des courtiers en ligne remboursent même cette somme pour attirer de nouveaux clients. Quant à la clôture, elle doit être gratuite hors éventuels frais de cession. Résultat : si votre établissement actuel reste trop cher, vous pouvez partir sans crainte de voir vos gains fondre dans les frais de sortie. 

Là où les courtiers gardent la main... et où ça peut vous coûter cher 

Même sous le joug des plafonds légaux, les intermédiaires disposent encore de leviers tarifaires laissés libres : frais de change, d’inactivité, d’accès aux données temps réel ou encore commissions sur dividendes étrangers. Ces postes, souvent relégués dans les petites lignes, peuvent dépasser le coût affiché du courtage et rogner jusqu’à 1 % de performance annuelle si l’on n’y prend garde. Avant de signer, décortiquez donc chaque annexe tarifaire. 

Les petites lignes sur les brochures tarifaires 

Les grilles tarifaires affichent volontiers « 0 € de courtage » ou « frais de tenue gratuits », mais les services facturés à la carte se nichent souvent dans les pages suivantes. Par exemple, la mise au nominatif pur d’actions (Air Liquide, TotalEnergies) est gratuite chez Fortuneo, alors qu’elle atteint 10 € par ligne et par an dans certaines banques traditionnelles. Même logique pour l’envoi postal d’un relevé mensuel : inutile si vous téléchargez vos documents au format PDF, il peut néanmoins être facturé 2 € l’exemplaire. Désactiver l’option papier ou opter pour le nominatif administré peut ainsi diviser vos frais annuels par deux. 

Ce qui change (beaucoup) d’un établissement à l’autre 

À frais de courtage identiques, la différence se joue sur les services périphériques : 

  • Change de devise : 0 % à 0,05 % chez les fintechs, 0,30 % chez les banques de réseau. 
  • Dépôt de chèque dividende : gratuit en ligne ; 5 € à 12 € en agence. 
  • Données temps réel : incluses dans les frais XTB, facturées 15 € par mois sur Euronext chez certains courtiers « premium ». 

Le point sur les frais cachés : conversion, inactivité, etc. 

Les frais les plus visibles ne sont pas toujours les plus élevés. Sur un portefeuille maintenu plusieurs années, ces « micro-fuites » peuvent coûter autant, voire plus, que le courtage affiché en gros caractères. Garder un œil sur ces postes et privilégier un courtier transparent permet donc un gain immédiat et durable. Quelques exemples : 

  • La conversion de devises : un spread de 0,50 % sur l’achat d’une action britannique à 1 000 € prélève déjà 5 €, souvent plus que le courtage lui-même. Misez sur les courtiers appliquant un forfait fixe ou un taux inférieur à 0,10 %. 
  • Les frais d’inactivité : certains établissements facturent 30 € par an si aucun ordre n’est exécuté. Si votre stratégie est le buy-and-hold, privilégiez un acteur sans pénalité. 
  • La requalification fiscale (IFU, déclaration de revenus) : l’édition papier d’un Imprimé Fiscal Unique peut coûter 10 €, alors que la version PDF est gratuite et téléchargeable à tout moment. 

Quel courtier choisir pour limiter les frais ? Notre comparatif 2025  

Avant d’ouvrir, ou de transférer, votre PEA, comparez systématiquement les grilles tarifaires : à courtage égal, un écart de 0,20 % sur les frais de change ou un forfait d’inactivité peut grignoter plusieurs centaines d’euros sur dix ans.  

XTB : zéro frais sur l’essentiel, plafond clair 

La proposition de valeur d’XTB tient en deux chiffres : zéro frais de courtage jusqu’à 100 000 € de volume mensuel, puis 0,2 % au-delà. Ajoutez-y l’absence totale de frais de garde PEA, de frais de gestion et de facturation sur les données temps réel, vous obtenez un environnement tarifaire quasi « tout compris ». À noter : les ordres doivent être passés en ligne pour rester à 0 €. 

Fortuneo : frais fixes, options à la carte 

Chez Fortuneo, le premier ordre de moins de 500 € chaque mois est gratuit, les suivants sont facturés 1,95 € (0,50 % max). Au-delà de 2 000 €, on bascule sur 0,35 % en formule « Trader Actif ». Aucun frais de garde PEA ni frais d’inactivité. À noter : le passage au nominatif pur reste gratuit, un atout pour les investisseurs dividendes qui veulent profiter de primes de fidélité (Air Liquide, L’Oréal). Des options payantes existent, par exemple l’accès temps réel aux marchés US, mais elles restent facultatives. 

BoursoBank : plusieurs offres, frais variables 

La banque en ligne décline trois formules : « Découverte » (1,99 € l’ordre, 0,50 % max), « Classic » (0,12 % + 5,50 €) et « Trader » (0,12 % + 8 € dégressif). Pas de frais de garde PEA ni de frais de gestion PEA. Atout : l’offre Boursomarkets, qui supprime le courtage sur une sélection d’ETF et d’OPC, un point intéressant si vous alimentez un portefeuille indiciel diversifié. Attention toutefois au frais de courtage des PEA sur les valeurs hors sélection, qui remonte vite pour les ordres supérieurs à 3 000 €. 

Trade Republic : 1 € par transaction, simplicité 

Un prix unique de 1 € sur chaque achat ou vente d’actions et d’ETF éligibles : la promesse est lisible. Les frais de change internes (0,05 % environ) restent compétitifs et il n’y a ni frais de garde PEA, ni frais d’inactivité, ni frais de gestion. Avec une application mobile épurée et des plans d’investissement programmés, Trade Republic cible l’investisseur débutant ou minimaliste. Limite actuelle : un univers de titres concentré sur les grandes capitalisations et ETF mainstream, moins adapté aux chasseurs de small caps. 

Notre tableau comparatif pour y voir clair 

 

En définitive, optimiser les frais de votre PEA commence par une comparaison rigoureuse.

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