📌L’article en bref
- Un ETF capitalisant réinvestit les dividendes directement dans le fond tandis qu'un ETF distribuant verse régulièrement ces dividendes aux investisseurs.
- Le choix entre ces deux types d’ETF dépend avant tout de votre situation fiscale, de votre horizon d’investissement et de votre besoin (ou non) de revenus périodiques.
- Les ETF capitalisants privilégient la croissance à long terme via l’effet composé, tandis que les ETF distribuants assurent un revenu passif plus immédiat.
📌L’article en bref
- Un ETF capitalisant réinvestit les dividendes directement dans le fond tandis qu'un ETF distribuant verse régulièrement ces dividendes aux investisseurs.
- Le choix entre ces deux types d’ETF dépend avant tout de votre situation fiscale, de votre horizon d’investissement et de votre besoin (ou non) de revenus périodiques.
- Les ETF capitalisants privilégient la croissance à long terme via l’effet composé, tandis que les ETF distribuants assurent un revenu passif plus immédiat.
Comment fonctionne un ETF capitalisant ?
Un ETF capitalisant, souvent associé à la mention « Acc » ou « C » (pour « Accumulation » ou « Capitalising »), se caractérise par la réintégration systématique des dividendes dans le fonds.
Autrement dit, les montants perçus grâce aux sociétés sous-jacentes sont directement ajoutés à la valeur de l’ETF, ce qui accroît sa valeur liquidative au fil du temps.
Cette approche est particulièrement intéressante pour les investisseurs long terme, puisque l’effet boule de neige des intérêts composés peut doper la performance globale sans exiger une intervention supplémentaire de votre part.
Par exemple, sur de grands indices boursiers, un ETF capitalisant tend à obtenir une performance supérieure sur le long terme par rapport à son équivalent distribuant (toutes choses égales par ailleurs), précisément parce qu’il bénéficie de la réinvestissement continu des dividendes.
À savoir : On reconnaît facilement un ETF capitalisant à la mention « Acc », « Capi » ou *« Accumulation » dans son intitulé. Par exemple, MSCI World Acc indique un ETF monde à capitalisation. De plus, de nombreux ETF capitalisants sont éligibles au PEA ou peuvent être logés en assurance-vie, ce qui permet de profiter pleinement de l’absence de distribution pour optimiser la fiscalité (voir section Fiscalité).
Comment fonctionne un ETF distribuant ?
Un ETF distribuant (souvent noté « Dist » ou « D » pour Distributing) est, à l’inverse, un ETF qui verse périodiquement les dividendes en espèces aux investisseurs, généralement sur une base trimestrielle ou annuelle.
Concrètement, chaque dividende payé par une entreprise du portefeuille de l’ETF vous est reversé, crédité sur votre compte (compte espèces ou fonds euro selon l’enveloppe).
Vous touchez ainsi un flux de trésorerie régulier tant que vous détenez l’ETF, ce qui peut être recherché pour se constituer un revenu passif complémentaire, par exemple pour un investisseur à la retraite souhaitant un complément de pension, ou toute personne cherchant des revenus périodiques.
L’ETF distribuant est donc souvent privilégié par ceux qui ont un objectif de rendement immédiat plutôt que de capitalisation. Cependant, il faut noter que ces distributions de dividendes sont en général imposables dès leur versement (hors enveloppe défiscalisante), ce qui peut entamer le rendement net de l’investissement.
À savoir : Là aussi, l’intitulé de l’ETF permet de l’identifier : une mention « Dist », « D » (Distribution) ou parfois « Yield » indique qu’il s’agit d’un ETF distribuant. Si le nom n’est pas explicite, on peut consulter la fiche du fonds (site de l’émetteur ou du courtier) pour trouver la ligne “Politique de distribution” qui précisera s’il s’agit d’une capitalisation ou distribution.
Les principales différences entre un ETF capitalisant et un ETF distribuant
Les deux grandes disparités portent sur la stratégie de réinvestissement et sur l’effet composé.
Un ETF capitalisant réinjècte automatiquement l’ensemble des gains, ce qui favorise une croissance interne plus dynamique sur le long terme tandis qu'un ETF distribuant procure en revanche un revenu régulier, généralement soumis à une imposition dès son versement (selon le cadre fiscal).
L’ETF capitalisant rend par ailleurs la comparaison avec un indice plus aisée si ce dernier est également calculé en tenant compte des dividendes réinvestis, alors que l’ETF distribuant se rapproche d’un indice de prix (excluant les dividendes).
Tableau récapitulatif des différences entre ETF capitalisant et ETF distribuant
| Caractéristique | ETF capitalisant | ETF distribuant |
|---|---|---|
| Dividendes | Réinvestis automatiquement dans le fonds (aucun versement au porteur). | Versés aux investisseurs sous forme de cash (revenus périodiques). |
| Croissance du capital | Optimisée sur le long terme grâce aux intérêts composés (valorisation maximale). | Plus limitée si les dividendes ne sont pas réinvestis manuellement (croissance moins rapide). |
| Revenus réguliers | Aucun versement périodique (tout est capitalisé). Idéal pour faire fructifier sans y toucher. | Verse des revenus réguliers (dividendes), utile pour percevoir un cash-flow (rente, etc.). |
| Impact fiscal | Pas d’imposition immédiate des dividendes (pas de flux sortant) ; imposition éventuelle lors de la vente des parts (plus-value). | Dividendes potentiellement imposés à chaque distribution (sauf si enveloppe PEA/AV) ; si réinvestis, possibilité de frais et fiscalité sur chaque versement. |
| Comparaison à l’indice | Reflète un indice avec dividendes réinvestis (indice « Net Total Return ») : permet de comparer facilement la performance réelle au marché. | Semblable à un indice de prix nu (sans dividendes) : la performance paraîtra inférieure à un indice incluant les dividendes (si on n’ajoute pas les distributions perçues). |
| Éligibilité PEA | Oui, souvent (de nombreux ETF capitalisants couvrant les marchés EU/Monde sont éligibles PEA). | Oui pour certains (notamment indices Europe/France), mais moins fréquent pour les indices internationaux. |
| Disponibilité en assurance-vie | Très répandus dans les contrats (on trouve facilement des ETF capitalisants dans les assurances-vie). | Plus rare : les ETF distribuants sont moins souvent proposés en unité de compte dans les assurances-vie. |
Comme on le voit, aucun des deux n’est “meilleur” : l’ETF capitalisant excelle pour accumuler de la valeur sur longue période, tandis que l’ETF distribuant convient à ceux qui recherchent des revenus. Dans les deux cas, il est crucial de choisir en fonction de vos objectifs (croissance vs revenu), de votre situation fiscale et de l’enveloppe d’investissement utilisée (CTO, PEA, assurance-vie…).
Avantages et inconvénients des ETF capitalisants et distribuants
Avant de choisir, il est utile de bien comprendre les points forts et limites de chaque type d’ETF. Voici un récapitulatif des avantages et inconvénients associés aux ETF capitalisants d’une part, et aux ETF distribuants d’autre part :
Avantages des ETF capitalisants
- Effet des intérêts composés : Le principal atout d’un ETF capitalisant est de réinvestir automatiquement les dividendes dans le fonds. Cela fait croître votre investissement de façon exponentielle sur le long terme, sans que vous ayez à intervenir, tirant pleinement profit des intérêts composés. À composition égale, on constate qu’un ETF capitalisant surperforme généralement son équivalent distribuant sur plusieurs années (par exemple +149% vs +137% sur 10 ans dans le cas d’un MSCI World, voir plus bas) grâce à la capitalisation continue des gains.
- Pas de fiscalité immédiate : En l’absence de distribution, les ETF capitalisants n’engendrent pas d’imposition de dividendes en cours de route, tant que vous ne vendez pas vos parts. Ceci est particulièrement avantageux dans un compte-titres ordinaire imposable, car vous évitez la taxation annuelle des revenus ; à l’inverse, avec un ETF distribuant en CTO, chaque dividende perçu serait taxé l’année de sa perception. De plus, dans une enveloppe type PEA ou assurance-vie, la capitalisation interne différée évite tout frottement fiscal pendant la phase d’épargne.
- Gestion simplifiée et économique : Aucun besoin de réinvestir manuellement vos dividendes (économie de temps et de frais). Tout est automatiquement réinjecté, ce qui vous évite des opérations d’achat supplémentaires (et donc d’éventuels frais de courtage ou délais de marché). Votre portefeuille suit une croissance “automatique” et vous pouvez plus facilement comparer la performance de l’ETF à son indice de référence incluant dividendes.
Inconvénients des ETF capitalisants
- Absence de revenus périodiques : Un tracker capitalisant ne verse pas de rente. Si vous souhaitez tirer un revenu régulier de vos placements (complément de salaire, retraite, etc.), ce type d’ETF ne vous distribue aucun cash directement. Vous devrez vendre des parts pour obtenir des liquidités, ce qui n’est pas idéal pour un besoin récurrent.
- Fiscalité différée mais existante : Certes, il n’y a pas de taxation des dividendes chaque année, mais attention à l’imposition lors du retrait. En compte-titres, la plus-value accumulée sera taxée au moment de la vente (PFU 30% en France, sauf option barème) ; dans un PEA ou après 8 ans d’assurance-vie, la fiscalité reste allégée mais non nulle (prélèvements sociaux, etc.). En résumé, l’impôt est reporté plutôt qu’éliminé.
- Moins adapté aux objectifs court terme ou revenus : Pour un investisseur en phase de consommation de capital (ex : retraité) ou ayant un horizon moyen terme, la capitalisation n’est pas toujours optimale. Si on a besoin de ses gains dans un futur proche, ne pas les recevoir peut être contraignant. Ainsi, les ETF capitalisants sont moins appropriés aux profils cherchant un revenu immédiat ou ayant un horizon de placement court.
- Liquidité et notoriété parfois moindres : Certains ETF capitalisants peuvent avoir un peu moins de volume d’échange que leurs homologues distribuants (selon les marchés), ce qui peut légèrement augmenter le spread achat/vente. Cela reste généralement marginal pour les gros ETF, mais à noter pour des fonds plus spécifiques.
Avantages des ETF distribuants
- Revenus réguliers en cash : Le point fort d’un ETF distribuant est de fournir des dividendes périodiques aux investisseurs. C’est idéal pour se constituer un complément de revenu sans avoir à vendre de parts. Par exemple, un portefeuille d’ETF distribuants peut servir de rente (trimestrielle, semestrielle…) pour un retraité ou toute personne souhaitant encaisser régulièrement des gains.
- Flexibilité d’utilisation des dividendes : Ces flux de trésorerie peuvent être réutilisés librement par l’investisseur : soit réinvestis dans l’actif de son choix (même en dehors de l’ETF d’origine), soit consommés. Cela donne de la souplesse pour ajuster sa stratégie au fil du temps.
- Intérêt pour certains profils et périodes : Les ETF distribuants conviennent bien aux investisseurs avec un horizon plus court terme, ou ayant atteint leur objectif d’épargne et voulant désormais profiter des revenus générés. Ils peuvent aussi intéresser celles et ceux qui cherchent à sécuriser un gain (prendre les dividendes sans entamer le capital).
- Éligibilité PEA et diversification : On trouve des ETF distribuants compatibles PEA (par exemple sur indices européens), ce qui permet de toucher des dividendes sans fiscalité immédiate dans le cadre du PEA. Par ailleurs, ces ETF offrent une diversification similaire aux capitalisants (ils suivent les mêmes indices sous-jacents), on peut donc construire un portefeuille distribuant diversifié géographiquement et sectoriellement tout en percevant des revenus.
Inconvénients des ETF distribuants
- Rendement net amoindri par la fiscalité immédiate : En dehors des enveloppes défiscalisantes, chaque dividende versé est imposable l’année de sa perception (flat tax 30% par exemple en France). Cela réduit le gain net et peut pénaliser la performance globale si l’on compare à un ETF capitalisant équivalent qui n’aurait pas subi cette ponction régulière. Même au sein d’un PEA ou d’une assurance-vie (où les dividendes ne sont pas imposés immédiatement), ne pas les réinvestir automatiquement peut engendrer un manque à gagner sur la durée.
- Risque de ne pas réinvestir les dividendes : Si votre stratégie est de faire croître le capital, recevoir du cash nécessite de le réinvestir manuellement pour ne pas perdre en performance relative. Or, tout réinvestissement manuel peut engendrer des frais de transaction supplémentaires et demande une discipline de la part de l’investisseur. Sans réinvestissement systématique, la croissance du portefeuille sera moins élevée qu’avec un ETF capitalisant.
- Moins adaptés à l’assurance-vie : Les contrats d’assurance-vie proposent majoritairement des ETF capitalisants en unités de compte. Il est souvent difficile de trouver des ETF distribuants éligibles dans ces contrats. Si vous souhaitez percevoir des revenus réguliers en AV, il faut parfois se contenter du fonds en euros ou d’autres supports, car l’offre d’ETF distribuant y est limitée.
- Versements variables et non garantis : Les dividendes perçus peuvent fluctuer selon les performances des entreprises et ne sont pas garantis. Une année de crise, l’ETF distribuant versera moins de revenus, ce qui peut décevoir ceux qui comptaient sur un montant fixe. Il faut donc accepter une incertitude sur le niveau de revenu et noter que les sociétés peuvent réduire ou suspendre leurs dividendes.
En résumé, les ETF capitalisants conviennent mieux pour accumuler de la valeur de manière optimale et simplifiée sur le long terme, tandis que les ETF distribuants sont privilégiés pour obtenir des revenus réguliers.
Beaucoup d’investisseurs combinent d’ailleurs les deux types dans leur portefeuille en fonction de leurs objectifs (par exemple, capitaliser en phase d’épargne puis basculer vers des produits distribuants à l’approche de la retraite).
Quel type d’ETF choisir selon votre profil d’investisseur ?
Le choix entre un ETF capitalisant et un ETF distribuant dépend étroitement de votre situation personnelle.
Souhaitez-vous toucher un complément de revenu ou au contraire laisser votre capital prospérer sans y toucher ?
L’horizon de placement constitue également un critère déterminant : plus il est long, plus l’effet de capitalisation joue en votre faveur. Voici quelques cas de figure et conseils :
Investisseur long terme : viser la croissance avec les ETF capitalisants
Si vous visez un horizon lointain (10, 20 ans ou plus), préparer votre retraite, financer les études des enfants dans 15 ans, les ETF capitalisants sont généralement la meilleure option.
En laissant les gains se réinvestir et en évitant de ponctionner votre portefeuille, vous maximisez la valorisation finale grâce à la croissance exponentielle du capital.
Par exemple, un jeune investisseur de 25–35 ans ou toute personne n’ayant pas besoin de revenus intermédiaires aura tout intérêt à privilégier la capitalisation pour profiter de l’effet du temps.
Investisseur en quête de revenus : opter pour les ETF distribuants
À l’inverse, si vous désirez toucher une rente ou un revenu complémentaire pour financer vos projets (voyages, loisirs, dépenses courantes), l’ETF distribuant répond mieux à ces attentes.
Percevoir régulièrement des liquidités peut s’avérer un avantage décisif, surtout lorsque vous ne souhaitez plus (ou ne pouvez plus) alimenter votre portefeuille sur vos revenus du travail.
Par exemple, certains retraités apprécient la facilité de recevoir un flux d’argent régulier pour couvrir leurs besoins quotidiens sans devoir procéder à des arbitrages ou à la vente de parts.
Attention toutefois à la fiscalité : il est préférable d’abriter les ETF distribuants dans un PEA ou une assurance-vie pour éviter l’impôt sur chaque dividende. Si les dividendes sont automatiquement réinvestis via un plan de réinvestment (DRIP) ou manuellement, le résultat financier se rapproche de celui d’un ETF capitalisant, mais avec des frottements fiscaux et de possibles frais en plus
Profil “retraité” ou rentier
L’ETF distribuant est souvent plébiscité pour compléter la pension. On choisit alors des produits stables offrant un rendement de dividendes intéressant et prévisible (ex : ETF dividende aristocrates, ETF d’obligations distribuant des coupons, etc.). L’objectif est de générer des revenus sans entamer le capital de base.
Profil “actif en accumulation”
Pour les actifs : tout dépend de votre épargne mensuelle et de vos besoins à court terme. Si vous pouvez vous permettre de ne pas toucher les dividendes, un ETF capitalisant garantit une meilleure valorisation à long terme. Vous pourrez éventuellement basculer vers des fonds distribuants plus tard, lorsque vous souhaiterez passer en phase de rente.
Profil prudent ou horizon court :
Si votre horizon de placement est relativement court (quelques années) ou incertain, ou si vous préférez percevoir ce que “génère” votre portefeuille, les ETF distribuants peuvent apporter une satisfaction psychologique (voir concrètement l’argent qui rentre).
Cependant, gardez en tête que pour un horizon inférieur à 5 ans, les marchés actions restent volatils, dans ce cas, la question capitalisant/distribuant est peut-être secondaire par rapport au choix de l’allocation d’actifs elle-même.
Le choix doit avant tout se faire en fonction de votre objectif financier et de votre horizon. Vous pouvez également combiner les deux types : par exemple, investir majoritairement en ETF capitalisants durant la phase de constitution de patrimoine, puis introduire progressivement des ETF distribuants pour préparer une source de revenus réguliers. Le tout, en optimisant les supports fiscaux utilisés (PEA, PER, assurance-vie, CTO) pour minimiser l’impôt, comme abordé dans la section suivante.
Focus sur la fiscalité : CTO, PEA, assurance-vie…
La fiscalité est un critère déterminant pour choisir entre ETF capitalisant et distribuant, car elle influence le rendement net. Voici les points essentiels à retenir :
En compte-titres ordinaire (CTO)
C’est le cadre où la différence est la plus marquée. Sur un CTO, les dividendes perçus sont imposés chaque année (Prélèvement Forfaitaire Unique de 30% en France, sauf option pour le barème).
Un ETF distribuant en CTO subira donc une taxation régulière sur les dividendes, ce qui réduit d’autant la performance réinvestissable. À l’inverse, un ETF capitalisant n’engendre pas de flux taxable chaque année, seules les plus-values lors de la revente seront imposées.
Ce différentiel d’imposition reportée permet aux ETF capitalisants d’accumuler plus efficacement en CTO.
Exemple : pour un rendement dividende de 2%, un ETF distribuant en CTO ne réinvestira en réalité qu’environ 1,4% net (après impôts), contre 2% bruts réinvestis automatiquement dans un ETF capitalisant. Sur le long terme, l’écart de performance peut être significatif en faveur de l’ETF capitalisant.
En PEA (Plan Épargne Actions)
Le PEA offre une exonération d’impôt sur les dividendes et plus-values après 5 ans (seuls les 17,2% de prélèvements sociaux s’appliquent aux retraits).
Durant la phase d’accumulation, que vous choisissiez un ETF capitalisant ou distribuant, aucune imposition n’est prélevée à la source sur les dividendes à l’intérieur du PEA. En ce sens, la différence fiscale entre capitalisation et distribution est gommée pendant la vie du PEA.
Cependant, si vous optez pour des ETF distribuants, les dividendes viendront créditer le compte espèces du PEA : ils ne seront pas imposés, mais n’entreront pas non plus automatiquement en action, il faudra penser à les réinvestir sur le PEA.
Les ETF capitalisants ont l’avantage de tout garder investi en permanence, ce qui maximise le rendement interne du PEA.
Ainsi, beaucoup d’investisseurs PEA privilégient malgré tout les versions capitalisantes pour la simplicité et la performance, sauf s’ils ont un besoin de revenus réguliers.
Notez par ailleurs que l’univers d’ETF éligibles PEA est plus restreint, mais on trouve quand même de nombreuses options pour les deux types d'ETF.
En assurance-vie
Là encore, tant que vous ne faites pas de rachat, aucune imposition sur les dividendes ou plus-values n’a lieu à l’intérieur du contrat.
Un ETF distribuant versera les dividendes sur le fonds en euros (s’il y en a un) ou en espèces sur le contrat, où ils pourront être réinvestis ensuite, tandis qu’un ETF capitalisant réinvestira en interne.
L’impact fiscal sera identique (null pendant la phase d’épargne, puis fiscalité des rachats partiels le moment venu).
Toutefois, comme pour le PEA, l’offre d’ETF distribuants peut être limitée dans les assurances-vie. De plus, si l’objectif est la capitalisation long terme, mieux vaut opter pour les ETF capitalisants directement.
À noter qu’après 8 ans, l’assurance-vie devient très attractive fiscalement pour des retraits (abattement annuel, puis 7,5% d’IR au-delà), ce qui peut compenser en partie le choix de distribuants si vous privilégiez des retraits réguliers à ce stade.
En Plan Épargne Retraite (PER)
Le PER fonctionne en blocage jusqu’à la retraite, incitant clairement à la capitalisation. Les versements sont potentiellement déductibles fiscalement, et les fonds indisponibles jusqu’à la sortie (hors cas de force majeure).
Dans ce contexte, choisir des ETF capitalisants a beaucoup de sens puisque vous ne pourriez pas profiter de revenus avant la retraite. Autant laisser les dividendes travailler à plein régime.
À la sortie, en rente ou en capital, la fiscalité dépendra du type de sortie mais dans tous les cas, le PER est conçu pour accumuler, donc privilégiez la capitalisation pendant la phase d’épargne.
En résumé, d’un point de vue fiscal pur : hors enveloppe, l’ETF capitalisant l’emporte haut la main (déféralisation de l’impôt jusqu’à la vente) ; en PEA/AV, le match est neutre sur le plan de l’impôt immédiat, mais la capitalisation garde l’avantage de la simplicité et de la performance continue. Pensez toujours à utiliser les enveloppes fiscales disponibles (PEA, assurance-vie, PER) pour loger vos ETF, qu’ils soient à capitalisation ou distribution, afin de minimiser l’impact de la fiscalité sur vos rendements.
Exemples d'ETF capitalisants à suivre
Voici une sélection de trackers bien connus, en accumulation (Acc), couvrant différents marchés, avec leurs caractéristiques principales :
| # | ETF capitalisant (code) | Indice suivi | Frais annuels (TER) | Éligible PEA ? | Code ISIN |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 | iShares Core MSCI World UCITS ETF (Acc) – ticker IWDA | Actions mondiales (pays développés – MSCI World) | ~0,20 % | Non (domicilié Irlande) | IE00B4L5Y983 |
| 2 | Amundi MSCI World UCITS ETF (Acc) – code CW8 | Actions mondiales (pays développés – MSCI World, réplication synthétique) | 0,38 % | Oui (éligible PEA) | LU1681043599 |
| 3 | iShares Core S&P 500 UCITS ETF (Acc) – ticker CSPX | Actions USA (500 grandes caps américaines – S&P 500) | ~0,07 % | Non (Irlande) | IE00B5BMR087 |
| 4 | Amundi ETF PEA S&P 500 (Acc) – ticker 500 (Paris) | Actions USA (S&P 500) – version éligible PEA | 0,15 % – 0,20 % | Oui (domicilié France) | FR0011871128 |
| 5 | iShares MSCI Emerging Markets UCITS ETF (Acc) – ticker EMIM | Actions marchés émergents (MSCI EM / IMI selon share class) | ~0,18 % | Non (domiciliation Irlande) | IE00BKM4GZ66 |
Cette liste n’est pas exhaustive, mais illustre plusieurs cas : ETF Monde (global) avec iShares et Amundi MSCI World, ETF USA avec S&P 500, et ETF Émergents. On voit que les frais sont en général très faibles sur ces grands indices (de l’ordre de 0,05 à 0,20% par an), et que certaines versions sont adaptées aux investisseurs français via le PEA (par ex. Amundi MSCI World et Amundi S&P 500, domiciliés en France).
Ces ETF capitalisants figurent souvent parmi les plus choisis pour des stratégies de croissance à long terme, car ils offrent une large diversification combinée à l’effet de capitalisation intégrale des dividendes. Par exemple, l’Amundi MSCI World (CW8), qui fait parti des meilleurs ETF à acheter a généré un rendement annualisé d’environ +11,6% sur 10 ans grâce à la performance du marché actions mondial et au réinvestissement continu des dividendes.
De son côté, l’iShares Core MSCI World (Acc) est l’un des plus gros ETF mondiaux avec plus de 100 milliards $ d’encours et a un historique robuste (son TER modeste de 0,20% n’a pas empêché une performance de l’ordre de +149% sur 10 ans, proche de l’indice net total return).
Bien sûr, il existe également des ETF distribuants de qualité, par exemple le Lyxor Euro Stoxx 50 (Dist) pour toucher les dividendes des grandes entreprises européennes, ou des ETF spécialisés High Dividend qui distribuent de forts rendements.
Le choix dépend donc vraiment de votre objectif : faire croître votre portefeuille le plus possible (=> capitalisants) ou générer un revenu régulier (=> distribuants). Dans tous les cas, il est recommandé de comparer les fonds sur des critères multiples (frais, liquidité, réplication, éligibilité PEA…) à l’aide d’une bonne plateforme ou de l’outil de comparaison de votre courtier.
N’hésitez pas à consulter les fiches des émetteurs (Amundi, iShares, Vanguard, Lyxor…) pour vérifier la politique de distribution (Accumulating vs Distributing) avant d’investir, afin d’acquérir l’ETF qui correspond exactement à votre besoin.
Utilisez la plateforme XTB pour comparer les ETF
Pour trouver l’ETF idéal, qu’il s’agisse d’un ETF capitalisant ou distribuant, l’une des meilleures stratégies est d’utiliser une plateforme de trading. XTB propose une interface intuitive, xStation 5, qui centralise la comparaison de multiples produits financiers.
Vous y visualiserez aisément les frais, l’historique de performance, l’éligibilité à divers supports (PEA, assurance-vie) et, bien sûr, la distinction entre « Acc » et « Dist ».
En plus de permettre un accès direct aux principaux marchés, XTB fournit des fonctionnalités de formation et d’analyse pour affiner vos choix.
Vous pourrez ainsi prendre connaissance du rating de chaque ETF, de sa capitalisation, de la liquidité de ses parts et de la répartition géographique ou sectorielle de ses actifs.
Cette démarche vous aidera à sélectionner le produit en parfaite adéquation avec votre stratégie : croissance de long terme via la capitalisation ou rente régulière grâce à un ETF distribuant.
Pour aller plus loin, ouvrez dès aujourd'hui votre compte XTB et testez sans risque vos stratégies de trading.
FAQ
Pour distinguer rapidement le type de distribution d’un ETF, il faut regarder son nom et sa fiche descriptive. En général, les ETF capitalisants portent la mention Accumulating (abrégé Acc ou C) alors que les ETF distribuants affichent Distributing (abrégé Dist ou D). Les plateformes de courtage et sites comme XTBpermettent aussi de filtrer les ETF selon ce critère. En résumé, un coup d’œil à l’abréviation dans le nom ou aux caractéristiques du fonds suffit à le savoir.
Non, un ETF capitalisant ne verse pas directement les dividendes aux porteurs de parts. Au lieu de percevoir des dividendes en cash, l’investisseur voit ces montants réinvestis dans le fonds automatiquement. Concrètement, chaque dividende reçu par l’ETF sert à acheter des actions supplémentaires dans le portefeuille, augmentant ainsi la valeur de la part de l’ETF.
L’investisseur bénéficie bien de la valeur de ces dividendes, mais indirectement sous forme d’appréciation du cours de l’ETF. C’est pourquoi on ne voit pas de versement apparaître sur son compte avec un ETF capitalisant. En revanche, avec un ETF distribuant, les dividendes sont payés sur votre compte (PEA, CTO ou AV) dès qu’ils sont distribués.
À noter que si vous souhaitez toucher régulièrement des revenus, il faut alors se tourner vers les ETF distribuants, car un ETF capitalisant ne vous procurera pas de flux de trésorerie régulier (toute la performance est internalisée dans la part).
Historiquement, à composition identique, la version capitalisante d’un ETF a tendance à délivrer une performance totale supérieure sur le long terme par rapport à la version distribuante. La raison principale est l’effet des intérêts composés : les dividendes réinvestis viennent eux-mêmes générer des gains supplémentaires, ce qui accélère la croissance du capital.
Par exemple, sur 10 ans, un ETF MSCI World capitalisant a affiché environ +149% contre +138% pour le même ETF en version distribuante sur la période. De même, sur un S&P 500, l’écart était d’environ 214% vs 207% en faveur du capitalisant.
Ces différences peuvent sembler modestes, mais sur de très longues durées, l’écart se creuse de plus en plus.
Attention toutefois : si l’investisseur en ETF distribuant réinvestit manuellement tous ses dividendes (sans perte de temps et net d’impôts), alors la performance finale devrait théoriquement s’aligner sur celle d’un ETF capitalisant. Cependant, en pratique, les frottements (fiscalité, délais, frais) font que l’ETF capitalisant obtient souvent un meilleur rendement net pour un investissement “passif” de long terme.
En résumé, pour faire fructifier au maximum sur longue période, l’option capitalisante est souvent la plus efficace.
La fiscalité des ETF dépend surtout de l’enveloppe dans laquelle ils sont détenus (CTO, PEA, assurance-vie…) et du type de distribution :
- ETF capitalisant : Il ne verse pas de dividendes imposables chaque année, donc pas de fiscalisation annuelle des revenus. En compte-titres ordinaire, cela signifie que vous n’aurez de l’imposition qu’au moment de la vente des parts (30% sur la plus-value via la flat tax, sauf option barème). En PEA ou AV, aucune imposition tant que vous ne sortez pas de l’enveloppe (et après la durée requise, fiscalité réduite sur les retraits). Donc un ETF capitalisant permet souvent de minimiser l’impôt pendant la phase d’investissement, surtout sur CTO.
- ETF distribuant : Chaque dividende versé est en principe soumis à l’impôt l’année de sa perception (sur CTO, PFU 30% prélevé à la source, ou intégration au barème). Sur un PEA ou une assurance-vie, les dividendes encaissés ne sont pas taxés immédiatement tant que l’argent reste dans l’enveloppe. Cependant, en CTO, un ETF distribuant subira une imposition régulière sur les flux de dividendes, ce qui peut peser sur le rendement net. Par exemple, un dividende de 100€ sera ramené à 70€ net après impôts sur CTO. C’est pour cela qu’on conseille généralement de détenir les ETF distribuants dans un PEA ou une AV pour neutraliser cet impact fiscal.. À la sortie du PEA/AV (retrait, rachat), les gains seront imposés selon la fiscalité propre à ces enveloppes (exonération d’IR après 5 ans pour le PEA, etc.).
En synthèse, sur un CTO taxable, les ETF capitalisants offrent un avantage fiscal clair (pas d’impôt annuel sur les gains en cours) par rapport aux distribuants. Sur PEA et assurance-vie, ce facteur s’équilibre car aucune imposition des dividendes n’a lieu pendant la détention dans les deux cas, il faut alors choisir selon vos objectifs de revenus plus que pour des raisons fiscales.
Dans un PEA, la différence est moindre sur le plan fiscal puisque ni l’un ni l’autre ne subiront d’impôt tant que vous ne sortez pas d’argent, et après 5 ans les retraits sont exonérés d’impôt sur le revenu (seuls les prélèvements sociaux s’appliquent). Cela dit, beaucoup d’épargnants en PEA préfèrent les ETF capitalisants pour ne pas se retrouver avec du cash non investi sur le compte espèces du PEA. En effet, un ETF distribuant versera les dividendes sur le compte espèces du PEA : libre à vous de les réinvestir, mais cela demande une action de votre part. Avec un capitalisant, tout reste investi automatiquement. Donc, pour faire croître le PEA, la capitalisation est souvent plébiscitée. Néanmoins, si votre but en PEA est de générer un revenu (par exemple toucher des dividendes d’actions européennes en franchise d’impôt), alors les ETF distribuants PEA peuvent être utilisés : ils vous permettront de sortir des revenus avec la fiscalité PEA très avantageuse après 5 ans (absence d’IR). En résumé, sur PEA, choisissez plutôt capitalisant pour la croissance long terme, et distribuant si vous cherchez un revenu régulier à moyen terme.
Pour l’assurance-vie, le raisonnement est similaire. Durant la vie du contrat, les dividendes des ETF distribuants s’accumulent sur le fonds en euros ou en cash sans impôt, tandis que les ETF capitalisants capitalisent en interne. À la sortie (rachat), la fiscalité sera la même sur les gains quelle que soit la source (intérêts, plus-values, dividendes). Ici encore, choisir un capitalisant permet de simplifier la gestion (pas d’arbitrages à faire pour réinvestir les revenus) et d’optimiser la performance interne. Toutefois, si vous envisagez de programmer des rachats partiels réguliers (comme une rente via l’AV après 8 ans), vous pourriez tout aussi bien utiliser des ETF distribuants pour voir les revenus sur le contrat. Retenez surtout que l’offre d’ETF capitalisants est beaucoup plus large en AV : il y a fort à parier que vous trouverez plus facilement le tracker capitalisant idéal qu’un équivalent distribuant dans votre assurance-vie.
Parmi les ETF capitalisants les plus populaires auprès des investisseurs long terme, on retrouve souvent de grands fonds diversifiés mondialement. Par exemple, l’iShares Core MSCI World UCITS ETF (Acc) et l’Amundi MSCI World (Acc) sont deux références pour investir sur les marchés actions mondiaux en mode capitalisant. Ils répliquent l’indice MSCI World, offrant une diversification sur plusieurs milliers d’actions internationales, et ont historiquement délivré d’excellents résultats (environ +10% par an sur longue période, avec dividendes réinvestis). D’autres incontournables incluent l’iShares Core S&P 500 (Acc) pour miser sur les 500 plus grandes entreprises américaines avec capitalisation des dividendes, l’iShares MSCI Emerging Markets (Acc) pour se positionner sur les pays émergents en mode thésaurisé, ou encore des ETF plus spécialisés comme le Vanguard FTSE All-World (Acc) qui couvre l’ensemble du globe développés + émergents.
L’important est de choisir des ETF capitalisants à frais réduits (TER bas), gérés par des émetteurs de confiance, et correspondant à votre univers d’investissement cible. Vous pouvez vous référer au tableau d’exemples concrets ci-dessus pour quelques idées de trackers capitalisants et leurs caractéristiques. En synthèse, les meilleurs ETF capitalisants seront ceux alignés avec votre allocation (Monde, USA, Europe, etc.), combinant diversification, faibles frais et capitalisation intégrale des revenus pour faire croître votre patrimoine sur la durée.
Il n’existe pas de mécanisme automatique pour convertir un ETF distribuant en sa version capitalisante. Si vous détenez un ETF distribuant et souhaitez passer en capitalisant, il faudra vendre vos parts de l’ETF distribuant puis racheter des parts de l’ETF capitalisant équivalent (s’il existe) dans votre compte.
Cette opération peut entraîner des frais de transaction et possiblement une imposition des plus-values réalisées lors de la vente (en dehors d’un PEA/AV). Il est donc important de bien choisir dès le départ le type d’ETF adapté à votre objectif.
Cela dit, rien ne vous empêche d’ajuster votre stratégie au fil du temps : par exemple, beaucoup d’investisseurs commencent avec des ETF capitalisants, puis une fois à l’approche de la retraite, revendent une partie pour acheter des ETF distribuants afin de préparer une rente.
Fiscalement, dans un PEA, cette transition peut se faire sans douleur (pas d’impôt lors des arbitrages internes après 5 ans). Dans une assurance-vie multi-supports, vous pouvez arbitrer sans taxation entre fonds capitalisants et distribuants. En compte-titres, il faudra en revanche intégrer l’impact fiscal de la vente.
En résumé, il est tout à fait possible de changer d’optique (passer d’un ETF distribuant à capitalisant ou vice-versa) en vendant l’un pour acheter l’autre, mais mieux vaut le faire dans un cadre fiscalement avantageux ou à un moment opportun pour limiter les coûts.
Comment investir dans les ETF étape par étape ?
Comprendre les ETF : Comment fonctionnent-ils?
Stratégie d'investissement des ETF : Maximiser les profits et limiter les risques
"Ce matériel est une communication marketing au sens de l'art. 24, paragraphe 3, de la directive 2014/65 /UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers et modifiant la directive 2002/92 /CE et la directive 2011/61 /UE (MiFID II). La communication marketing n'est pas une recommandation d'investissement ou une information recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement au sens du règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché (règlement sur les abus de marché) et abrogeant la directive 2003/6 / CE du Parlement européen et du Conseil et directives 2003/124 / CE, 2003/125 / CE et 2004/72 / CE de la Commission et règlement délégué (UE) 2016/958 de la Commission du 9 mars 2016 complétant le règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les normes techniques de réglementation relatives aux modalités techniques de présentation objective de recommandations d'investissement ou d'autres informations recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement et pour la divulgation d'intérêts particuliers ou d'indications de conflits d'intérêt ou tout autre conseil, y compris dans le domaine du conseil en investissement, au sens de la loi du 29 juillet 2005 sur le commerce des instruments financiers. (c.-à-d. Journal des Lois 2019, point 875, tel que modifié). L’ensemble des informations, analyses et formations dispensées sont fournies à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation, une sollicitation d’investissement ou incitation à acheter ou vendre des produits financiers. XTB ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB. Toute utilisation des informations évoquées, et à cet égard toute décision prise relativement à une éventuelle opération d’achat ou de vente de CFD, est sous la responsabilité exclusive de l’investisseur final. Il est strictement interdit de reproduire ou de distribuer tout ou partie de ces informations à des fins commerciales ou privées. Les performances passées ne sont pas nécessairement indicatives des résultats futurs, et toute personne agissant sur la base de ces informations le fait entièrement à ses risques et périls. Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l'effet de levier. 71% de comptes d'investisseurs de détail perdent de l'argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous assurer que vous comprenez comment les CFD fonctionnent et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque probable de perdre votre argent. Avec le Compte Risque Limité, le risque de pertes est limité au capital investi."